Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Les couples passés aux révélateurs !
Vers la séparation
« Chez les couples pour qui le confinement n’a fait qu’exacerber les conflits antérieurs (répartition des tâches, charge mentale, difficultés de communication ou sexuelles, violence, addictions...) se révèle un malaise profond et ils s’orienteront vers une séparation. »
La latence...
« Chez ceux qui se “maintenaient” parce que l’activité professionnelle, culturelle, sportive..., réduisait au maximum le temps passé ensemble, le confinement aura servi moins de miroir grossissant que de révélateur de leur vide relationnel. À ceux-là, la séparation pourra également apparaître comme une conséquence logique, voire souhaitable de cette prise de conscience. »
Le rapprochement
« Ceux qui, avant, étaient en conflit mais auront trouvé en eux suffisamment de ressources pour ne pas ajouter du stress au stress ni importer les conflits en cours pendant le confinement, pourront exploiter ces ressources par la suite. Si ces conflits risquent de resurgir après, il faut essayer d’y appliquer les “leçons” apprises. »
Lâcher la bride
« Dans les couples où l’un supportait mal l’indépendance de l’autre, voire en était un peu jaloux, la situation était prétexte à toutes sortes de querelles, dont le fond était : “Tu t’occupes plus des autres que de moi”. Et le confinement a exaucé le voeu secret de ces inquiets. Comme pour une convalescence, les routines de “distanciation affective” se remettent en place. Une bonne chose. À terme, on a besoin d’un peu de distance, spatiale et temporelle, pour éprouver le plaisir de se retrouver, pour ne pas s’étouffer, pour mieux se regarder, s’aimer. »
La bulle magique
« Attentions, complicité, humour... Pour ceux qui ont très bien vécu le confinement, l’idée sera d’en sortir en se disant que ça a été non seulement une parenthèse heureuse, mais aussi une base solide sur laquelle leur couple pourra s’appuyer. Gare cependant au syndrome de la cabane. La relation à deux, si elle ne se nourrit que d’elle-même, peut devenir étouffante ou stérile. »