Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Hubert Falco : « On ne dissocie pas les soignants »
« Que l’on soit de Toulon, de Marseille, de Nice, de Mont-deMarsan, ou d’ailleurs, l’objectif du personnel hospitalier, dans le public comme dans le privé, était de soigner. Ils l’ont fait. Ils ne se sont pas dissociés dans l’action. Il ne faut pas les dissocier dans le mérite », insiste le maire, Hubert Falco, président du conseil de surveillance du Centre hospitalier intercommunal Toulon-La Seyne. L’octroi d’une prime d’un montant de euros à seulement % des effectifs selon un quota national est « une inégalité » contre laquelle Hubert Falco « s’élève ». « Il y a eu un travail d’équipe et nous avons tous été admiratifs de ce formidable élan de tous nos soignants qui ont lutté pour préserver la vie. Dans un hôpital comme le Chits, je ne dissocie pas une personne qui participe au collectif soignant (médecin, infirmier, aide-soignant, agents des services hospitaliers, brancardier, personnels de la logistique, administratif...). S’il doit y avoir une prime au mérite, il faut qu’elle soit collective », martèle-t-il. « Je ne comprends pas comment peut-on envisager que seuls % des personnels travaillant dans un hôpital vont recevoir une aide d’un montant de euros. Sur quels critères, nous allons déterminer une personne dans le collectif des soignants pour arriver à ce pourcentage ? Pour donner une aide aux personnels, et ils la méritent, il faut la donner à un collectif et non de façon divisée. » Saluant « l’engagement de tous à % », il entend soutenir l’ensemble du personnel au travers d’une délibération soumise au conseil de surveillance du Chits, appelé dans les prochains jours à se réunir. Un soutien qui, selon l’intersyndicale FO-CGT-CFDT, est attendu et urgent avant que ne paraisse le décret modificatif pour l’attribution des primes.