Le sylvopastoralisme sur un bon air de Mistral

Le Communauté de communes encourage l’entretien des zones forestières avec divers troupeaux d’animaux herbivores. Les moutons de Gilles Mistral en sont quasiment l’emblème

Parmi ses actions liées à l’agriculture, la forêt, l’espace rural et l’environnement, la Communauté de communes a beaucoup oeuvré ces dernières années en faveur du développement du sylvopastoralisme. C’est une activité qui a déjà une place importante dans le territoire et qui prend un nouvel essor avec la création du POPI (plan d’occupation pastorale intercommunal) depuis 2019. Les techniciens du service forêt de la Comcom vont ainsi à la rencontre de tous les éleveurs, afin de leur permettre de pérenniser et de construire de nouvelles actions, pour protéger le massif des Maures.

Une histoire de famille

Gilles Mistral est un bon exemple de ce travail commun et partagé. Éleveur à La Garde-Freinet, il travaille avec son fils Guillaume et organise ses pâtures depuis quelques années dans les coupures de combustible entretenues par les agents intercommunaux à Gassin, Grimaud, Ramatuelle et donc La Garde-Freinet. L’objectif est de réduire l’impact de la strate herbacée avant la saison estivale, pour prévenir les risques d’incendie. La famille Mistral est issue de familles d’éleveurs depuis neuf générations ! Elle possède un troupeau de 6 000 bêtes, qui pâturent de novembre à juin sur les coupures de combustible, les vignobles, les oliveraies, les plaines, tout cela en convention avec propriétaires.

Jusqu’à 14 000 bêtes dans les collines

Il est à noter que, durant la période de printemps, il y a sur le territoire du Golfe, entre 8 000 et 14 000 bêtes présentes (ovins, caprins, bovins, asins). Gilles Mistral, dont on peut aussi admirer les troupeaux lors des transhumances, fait partie de ces éleveurs heureux de contribuer, de par son activité, à la préservation du territoire.

(Photo B. Q) Gilles Mistral et son troupeau de moutons.