Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
« Vers un monde plus local, solidaire, économe et digital »
« Chez Veolia, la mobilisation de nos salariés a été exemplaire. Ils se sont mobilisés pour assurer la continuité de service afin de garantir la production et la distribution d’eau potable, la collecte et l’assainissement des eaux usées. Pour nous, le monde d’après, c’est un monde de consommation plus locale, un monde plus à l’écoute du consommateur, plus solidaire, plus digital, plus en soutien à l’économie et l’emploi local, et plus protecteur de l’environnement. Ainsi, dès cet été, avec l’association Face Var, nous allons mettre en place des ateliers d’insertion numériques pour réduire la fracture numérique car certains n’ont pas pu accéder à ce monde digital. Veolia va accompagner cette population. Le monde digital est une source de solutions qui répond à nos enjeux, notamment pour développer la smart city et les objets connectés, avec des services aussi plus performants et économes en énergie. Mais nous sommes surtout inquiets pour les jeunes. C’est pour ça que nous allons passer à apprentis cette année au lieu de l’an dernier. » « Pour connaître les chiffres du chômage, il faut encore attendre le véritable impact économique de la crise sur les entreprises et TPE que nous ne connaîtrons, à Pôle Emploi, que vers le mois d’octobre car, aujourd’hui, toutes les charges des entreprises sont repoussées. La vraie question se posera à ce moment-là car aujourd’hui il y a très peu d’entreprises qui ferment mais, en octobre, celles qui étaient déjà fragilisées avant le confinement risquent de ne pas réussir à relever la tête. Pour ce qui est d’un futur modèle, chez Pôle Emploi, on se pose beaucoup de questions sur l’impact de la formation à distance, la revalorisation de certains métiers, l’impact du numérique. Aujourd’hui nous avons déjà des difficultés à recruter certains métiers comme celui de livreur. Il y a eu un pic de demandes pendant le confinement du fait du renforcement des achats sur Internet. Sinon, en interne à Pôle Emploi, nous étions en avance sur le télétravail. Un collaborateur sur deux avait déjà droit à un ou deux jours de télétravail par semaine avant le confinement. Nous devons aujourd’hui renforcer le management collaboratif, changer l’état d’esprit pour faire le pari de la confiance. Il y aura aussi par la suite un impact sur l’organisation du travail elle-même (plateau technique, open space). »