Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Confiné, il en a profité pour écrire un ouvrage décalé

- ALEXANDRE REYNAUD

Courtier en assurance en temps normal, le Toulonnais Serge Oddo s’est transformé en écrivain pendant le confinemen­t. Celui « quia passé le confinemen­t tranquille­ment »ena profité pour réaliser un ouvrage décalé sur son quotidien pendant la pandémie. Il sera en dédicace à Pignans à l’heure du marché.

Comment avez-vous réalisé ce livre ?

Pendant le confinemen­t, je publiais tous les matins à  heures un texte sur Facebook. Puis un jour, j’ai demandé d’où venaient les gens qui me lisaient. Je m’attendais à ce qu’ils viennent de la région toulonnais­e. Au final, j’avais des lecteurs de la France entière : Nord, Normandie… Quand le texte n’était pas paru à  heures, ça m’arrivait de recevoir des messages me demandant ce qu’il se passait. Puis, quelqu’un m’a poussé à en faire un livre. Je croyais que c’était une blague. Puis au final, j’ai obtenu  préventes.

Que retrouvons-nous dans ce livre ?

C’est le recueil de mes  textes. Je raconte sans me prendre la tête ma relation avec mon canapé, mon horloge, des souvenirs que j’ai vécu, des voyages, des anecdotes… C’est un mélange de tout. Je réagis aussi parfois à l’actualité. J’ai essayé de raconter avec humour ce que l’on a pu ressentir chez soi pendant le confinemen­t.

Quels sont les premiers retours que vous avez eus sur votre livre ?

Je suis un peu surpris. J’ai l’impression que je parle à tous les gens, que je touche tout le monde. Des gens en vacances dans le coin sont venus me rencontrer mardi à SixFours… J’ai encore eu des commandes de personnes de Perpignan ou de SaintEtien­ne. Ça me dépasse un peu. On m’a demandé de faire une chanson, un poème, alors que je ne suis pas du tout écrivain.

Comment avez-vous commencé à écrire ? C’est une passion pour vous ?

C’est quelque chose d’assez récent, cela doit faire un an environ. J’ai commencé à faire des comptes rendus de matchs du Rugby club toulonnais de manière assez décalée. Puis au fur et à mesure des gens venaient me voir directemen­t après les matchs pour me demander ce que j’allais écrire. Dans les bars, on me posait des questions… Pendant le confinemen­t, les choses se sont passées de la même manière. Je me suis découvert un hobby.

Ce premier livre semble plaire, pensez-vous déjà à de nouveaux projets ?

Après le confinemen­t, j’ai continué à faire des textes tous les lundis. Si les gens me demandent, je ferai peut-être un recueil sur ces textes. Je me pose la question de faire un autre livre. Peutêtre sur l’après confinemen­t. Ou pourquoi pas, un an après. Ça me titille…

Nom de code Codiv-19, 7 euros. Dédicace sur le marché de Pignans ce matin ; par mail bkk83@hotmail.fr.

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