Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Municipales : « Je suis triste pour Marseille, pour ma ville »
Renaud Muselier ne veut pas parler de... défaite, ou de fiasco à Marseille. Enfin, pas en préambule, il préfère d’abord parler des succès, de « ses » succès au niveau régional... C’est la théorie du verre à moitié plein...
Marseille passée aux écolos et à la gauche, c’est un échec pour vous ?
Je veux d’abord avoir une vision globale. Et là c’est un succès. Au premier tour, c’était le « pacte régional » et j’ai maires sortants réélus et conseillers régionaux élus. Au second tour, c’était le pacte de raison : celui qui est premier reste en tête, le second fusionne ou se retire. Et j’ai gagné presque partout où cela a été respecté. Nous avons même eu des conquêtes emblématiques : la Seyne et Le Luc, par exemple. On a pris Arles aux communistes. Gardanne aussi ! Ou encore Allauch et Briançon aux socialistes... Et on a conservé nos bastions dans toute la région : Nice, Menton, Cagnes, Cannes, etc. Grace à l’excellentissime Pierre-Paul Léonelli, le patron de la majorité à Marseille, % des communes de la région sont de notre majorité... élus victorieux sur et je fais % des métropoles, Nice, Marseille et Avignon...
Mais vous avez perdu... Marseille !
Oui et je suis triste pour ma ville, pour Marseille. Dix points d’avance au premier tour, le match était plié. Ils n’ont pas suivi le pacte de raison et on se retrouve avec une élection municipale qui a fait rire toute la France, ça me désole.
Comment se passent vos relations avec Michèle Rubirola ?
Je n’ai pas d’interlocuteurs
C’est-à-dire ?
Elle n’a pas nommé de Directeur général des Services, ni de directeur de cabinet. Je ne sais pas qui appeler pour parler des projets de la région, dans le cadre du plan de relance par exemple... Et je ne peux même pas répondre aux sollicitations, ils ne me demandent rien alors que l’urgence est extrême.