Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Pour être autorisé à posséder une arme, il ne faut pas de casier judiciaire
Pas de casier judiciaire. C’est une des conditions sine qua non pour pouvoir posséder une arme. «Ne croyez pas pouvoir venir dans un stand de tir si vous êtes fichés par la Fédération ou la préfecture. Nous savons tout grâce aux logiciels », prévient Franck Avril, le président du club dracénois. Pour pouvoir faire sa première demande de détention d’arme, il faut réaliser « trois tirs contrôlés ». Après avoir reçu le dossier complet, la préfecture réalise une enquête sur le demandeur. À la suite de sa convocation, il sait au bout de quelques semaines s’il est autorisé à détenir une arme à feu. Ce n’est qu’à ce moment que l’acquisition peut être effectuée. Mais là encore, on ne peut pas posséder n’importe quelle arme. «Il existe quatre catégories. La A concerne celles interdites à la vente, réservées à l’armée notamment. Les armes de classe B sont soumises à autorisation de détention, et utilisées seulement par les sportifs. Nous pouvons en détenir douze au maximum. La C pour les carabines 22 long-rifle qui n’ont besoin que d’être déclarées. La D concerne les armes dites “en vente libre”. Par exemple, les carabines que l’on utilise à la fête foraine », liste Franck Avril. Dans tous les cas, il faut obligatoirement prouver que l’on peut mettre son arme en sécurité dans un coffrefort. Et l’utiliser au moins 3 fois par an, pour ne pas perdre son autorisation. Concernant l’âge, il faut avoir 16 ans minimum pour détenir une arme de catégorie B à D, sous réserve d’un permis de chasse. « Sinon, en France, un mineur accompagné peut venir tirer sur un stand à partir de 7 ans. » Quid des retraités ? « Ils peuvent pratiquer aussi longtemps qu’ils sont en mesure de produire un certificat médical. Le tir est conditionné à une bonne condition physique ! »