« Chaque famille protège ses enfants », estime une mère varoise

Le jeune Martin, que nous avions suivi avec ses parents et sa jeune soeur Adèle pendant toute la période de confinement, s’apprête à entrer en classe de 5e dans un collège toulonnais. Le masque que ce collégien a déjà porté dès la sortie du confinement au mois de mai ne lui pose pas vraiment « un problème », nous confie sa maman, Aurélie. Sa petite Adèle qui va reprendre le chemin de l’école en CE1 ne sera pas soumise à la contrainte du port du masque. Pour Aurélie, et son époux, Jérôme, la nondistribution gratuite de masques aux élèves par l’État n’est pas un problème, même si, reconnaît-elle, « cela va représenter un petit budget ». « Je trouve que c’est normal que chaque famille prenne ses responsabilités et protège ses enfants, dit-elle. Ce qui me pose question, c’est que ce qui est gratuit n’a pas de valeur, et cela peut être jeté n’importe comment dans la nature, la mer...» Cette maman n’ignore pas, pour autant, le fait que toutes les familles ne sont pas sur un même pied d’égalité. « Ce n’est peut-être pas au gouvernement de le faire, mais à la Caf, au Département ou à la Ville, pourraient aider des familles qui sont plus dans le besoin que d’autres », avance-t-elle. C’est déjà le cas avec l’augmentation, cette année, de la prime de rentrée scolaire de la Caf, les masques entrant symboliquement dans la liste des fournitures scolaires. Pour Aurélie, informer les familles sur le bon usage du masque, est tout aussi important. « Pour les responsabiliser, il faut leur donner toutes les informations pour que le masque soit le plus efficace possible pour la santé, le bien-être des enfants, et de tous. »