Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
L’hôtel Lou Calen vise les cinq étoiles
L’ancien hôtel, couru autrefois par de nombreuses célébrités, se transforme en un complexe haut de gamme. A l’origine de ce projet d’envergure, l’entrepreneur canadien, Graham Porter, a acquis ces dernières années le bâtiment, des maisons et parcelles de terrains. Le domaine s’étend maintenant sur trois hectares. Seront, in fine, proposées à la clientèle 35 chambres et suites luxueuses dans un écrin où le propriétaire a souhaité conserver tout son caractère verdoyant et patrimonial
D
e petites et de grandes histoires. Des événements et des réunions amicales. Des pénitents blancs à un complexe hôtelier haut de gamme. Dans le grand livre de Lou Calen, du cours, du quartier du Reclus, un nouveau chapitre est en train de s’écrire. Sous la plume de Graham Porter, tombé, comme bien d’autres, amoureux de la cité du Rocher. L’entrepreneur canadien a acquis, il y a quelques années, une résidence. Puis, il a décidé d’investir pour redorer le blason du petit Saint-Tropez du haut Var, soucieux de préserver dans un écrin, le cadre, le patrimoine, le charme de la commune. Attristé de voir la bâtisse ouvrant les portes du cours à l’abandon et face à un constat de carence de l’offre hôtelière, il décide d’acheter un des anciens fleurons de Cotignac, l’hôtel Lou Calen, cher à Huguette Caren, son ancienne propriétaire. Ravie de voir un projet d’envergure raviver la flamme. Des parcelles de terrains s’ajoutent au bâtiment principal et à d’autres maisons sur le cours, précédemment ou dernièrement acquises. Des constructions sortent de terre. Du bâti est rénové. Des extensions prennent forme. Des transformations sont visibles. D’autres s’opèrent encore. A terme sur ha, trentecinq chambres et suites accueilleront la clientèle sur le domaine Lou Calen. Une renaissance de l’hôtel et une reconstitution de l’ancienne propriété des pénitents blancs (XIIIe siècle). Un havre de repos, de verdure, luxueux, haut de gamme, où cinq étoiles devraient être décrochées.