Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Du Canada au Rocher

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Les liens entre la cité du Rocher et Graham Porter, aujourd’hui âgé de 50 ans, ont commencé à être tissés il y a vingtcinq années. Ce Canadien alors étudiant chez une famille danoise passe des vacances estivales dans leur maison de Cotignac. Il découvre le village et en tombe amoureux. Il revient à plusieurs reprises. Plus tard, fort d’une belle réussite profession­nelle, il décide d’acquérir une maison. Graham Porter est un entreprene­ur à la tête notamment d’une société spécialisé­e dans le shipping (ensemble de transactio­ns commercial­es liées au transport maritime). Plus précisémen­t, le transport de containers sur les paquebots entre l’Asie, l’Europe et l’Amérique. Frappé de voir l’abandon d’un bâtiment à l’entrée du cours, ce grand patron achète, il y a quatre ans, Lou Calen alors sans activité depuis vingt ans. Un an auparavant, il porte son dévolu sur un bâtiment sur le cours, un vieux garage automobile, ancien casino (salle des fêtes) et autrefois une propriété des pénitents blancs. Il le rénove et le transforme à l’étage en centre d’art nommé La Falaise, ouvert voilà quatre ans. Du mécénat. Au rez-de-chaussée, un local commercial est dédié aux vins. Autre projet concrétisé, Le Tailleur de bière (dans l’ancienne laverie de l’hôtel) et son breuvage local La Tuf, brassée sur place, a fêté son premier anniversai­re. Poussé par son amour de la pierre, de la préservati­on du patrimoine et face au constat d’un manque criant d’hébergemen­t hôtelier, Graham Porter construit un projet de complexe haut de gamme. Avec en ligne de mire, 35 chambres pour rentabilis­er en partie l’investisse­ment. L’idée de départ de proposer une école de cuisine est, en effet, remisée. Différente­s opportunit­és s’offrent à lui. Il les saisit. Le futur domaine Lou Calen se dessine ainsi au fil des acquisitio­ns de parcelles de terrains et de maisons (voir par ailleurs).

Quatre-vingt-dix pour cent des ouvriers présents sur le chantier sont des artisans locaux. Au maximum pour les plus éloignés à une heure de route. Les fournisseu­rs sont aussi locaux. Les employés – actuels et futurs – sont et seront prioritair­ement du territoire. Le but est de faire rayonner l’économie de ce projet sur la région.”

Aurore Chainet, responsabl­e marketing

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 ??  ?? Jean-Dominique Gontrande, directeur du projet et Aurore Chainet, responsabl­e marketing.
Jean-Dominique Gontrande, directeur du projet et Aurore Chainet, responsabl­e marketing.
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