Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Elles veulent partager leurs savoirs au Vietnam
De futures ergothérapeutes montent un projet dans « un pays où le handicap est très peu reconnu ».
Le Projet de solidarité internationale des étudiants ergothérapeutes change de présidence chaque année pour accueillir une nouvelle proposition mise en oeuvre par les étudiants en deuxième année, sur les trois nécessaires pour obtenir le diplôme.
Cette année, la Saint-Maximinoise Gaëlle Sénéchal a été choisie. Elle est secondée par sa camarade de l’école marseillaise Charlène Glémarec, Mathilde Genin de l’école lyonnaise et de Maëva Aubry et Chloé Rousselle de Montpellier.
Ensemble, elles visent à promouvoir leur métier, qui consiste à aider les personnes souffrant de handicap à adapter leur vie quotidienne : « L’ergothérapie s’exerce dans le secteur sanitaire et social et se fonde sur le lien qui existe entre l’activité humaine et la santé. Elle prend en compte l’interaction personne-activité-environnement. L’ergothérapie intervient en faveur d’une personne ou d’un groupe de personnes dans un environnement médical, professionnel, éducatif ou social. Les interventions de l’ergothérapeute sont basées sur des occupations signifiantes pour le patient », expliquent-elles.
Cinq semaines sur place
Leur projet solidaire leur permettra, si les conditions sanitaires sont réunies, d’intervenir dans un pays en développement, le Vietnam. Durant deux semaines, elles s’immergeront dans une association avec des enfants en situation de handicap. Deux autres semaines leur permettront de travailler auprès d’une association avec des adultes également en situation de handicap. La cinquième semaine les conduira aux côtés d’étudiants vietnamiens en ergothérapie. Elles pourront ainsi promouvoir cette discipline dont la profession commence tout juste à se développer grâce à une école unique « dans un pays où le handicap est très peu reconnu ».
Elles partageront leurs connaissances et effectueront un échange culturel, de savoirs et compétences. En cas d’impossibilité de se rendre au Vietnam, elles proposeront un envoi de matériel avec des fiches d’utilisation, des appels en visioconférence avec les associations, des guides de fabrication d’aides techniques à partir des matériaux que l’on trouve facilement au Vietnam, des échanges avec les étudiants...
Pour cela, les billets d’avion et le transport de matériel étant particulièrement onéreux, elles ont créé une cagnotte Helloasso à destination des particuliers et des professionnels et proposeront prochainement une récolte de dons et une vente de goodies. Les dons sont déductibles des impôts.
Plus d’informations sur Facebook et Instagram : « psiee2021 » ou psiee2021/weebly.com