Un club emploi délocalisé pour les jeunes

Ce jeudi matin, quatre jeunes de Carcès et des environs ont bénéficié de conseils avisés des personnes de la Mission locale ouest-haut-Var autour de la thématique de l’emploi.

Autour de la table installée dans les locaux du Centre communal d’action sociale de Carcès, ils sont quatre jeunes. En raison des contraintes sanitaires, ils ne peuvent pas être plus nombreux et les sessions se font sur rendezvous. Tous les quatre ont une ébauche de CV posée sur une feuille de papier. D’un côté, Dylan veut être boulanger dans un établissement traditionnel. A ses côtés, Stacy penche pour le monde viticole. Antoine dispose d’une formation de plombiers. Anaïs souhaiterait être vendeuse. Quatre profils différents qui sont coachés par le personnel de la Mission locale. Hier matin, Laurent Ciesielski, chargé des relations entreprises pour la Mission locale, a prodigué des conseils aux jeunes du « club emploi » sur la manière de mettre en évidence son CV, simuler des entretiens ou encore choisir les offres les plus adaptées.

Emploi mais surtout mobilité

Dans le centre Var, les offres sont bel et bien présentes. Les trois secteurs qui emploient le plus sont la viticulture, le bâtiment ainsi que tout ce qui touche à l’industrie. Des CDD, des apprentissages mais aussi des CDI, dont certains sont prioritaires pour le réseau de la Mission locale. « Nous avons de la demande, rappelle-t-il. Des entreprises n’arrivent pas à avoir leurs candidats. » La Mission locale oeuvre à faire sauter les « freins » à l’emploi. « Nous faisons deux permanences à Carcès, le

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Dès qu’ils ont le permis et une formation, ils deviennent employables.”

lundi aprèsmidi et le jeudi matin. Notre rôle c’est de lever les freins que constituent la formation ainsi que la mobilité, pointe Laurent Cielieski. Dès qu’ils ont le permis et une formation, ils deviennent employables. Les jeunes croient souvent qu’ils trouveront de l’emploi chez eux. Or, ils connaissent peu les entreprises autour d’eux. Il y a des offres mais il faut accepter de se déplacer. Nous faisons en sorte qu’en 6 mois, ils soient au travail dans le domaine qu’ils désirent. » Lourdement touchée par la crise sanitaire, la restauration n’a cependant pas vu beaucoup de monde quitter le secteur. Seulement quelques personnes se sont tournées temporairement vers des « jobs alimentaires. » Mais certains jeunes n’ont pas pu aller au bout de leur apprentissage à cause des restaurants fermés. Cette catégorie pourrait peut-être grossir les rangs des personnes qui frapperont à la porte de la Mission locale.

Mission locale Ouest haut-Var

Quartier le Plan, 270 av. Adj. Chef MarieLouis Broquier, à Brignoles.

Tél. : 04 94 59 03 40.

(Photos Hélène Dos Santos) Au programme des rendez-vous proposés par la mission locale : atelier CV, simulation d’entretiens d’embauche et recherche d’offres.