Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Les Blacks en entrée !
Affiche de rêve pour commencer : le XV de France sera sous pression d’emblée, puisqu’il débutera par un choc très attendu face aux Néo-zélandais, le 8 septembre au Stade de France
L’idée ne déplaisait pas au sélectionneur Fabien Galthié, elle s’est concrétisée hier. Placés dans la poule A, les Bleus affronteront la Nouvelle-Zélande en ouverture de leur Coupe du monde, le 8 septembre 2023. Les Tricolores défieront également un qualifié de la zone Amérique le 14 septembre à Lille, puis celui de la zone Afrique le 21 septembre à Marseille. Avant de terminer à Lyon, le 6 octobre, face à l’Italie. Mais ce sont bien les retrouvailles avec les triples champions du monde (1987, 2011, 2015) qui vont lancer le Mondial français (8 septembre-28 octobre). « C’est le Graal en tant que joueur de jouer une Coupe du monde chez soi et de démarrer face aux Néo-Zélandais. Se lancer face à la meilleure équipe de tous les temps, il n’y a pas mieux. On va tous y penser longuement jusqu’au match », a confié Romain Ntamack, l’ouvreur des Bleus. « On aura forcément une petite boule au ventre au moment de jouer ce match mais il faudra qu’on en profite à fond parce que ça va peut-être être l’un des plus beaux matchs de notre vie », a ajouté le Toulousain.
Retrouvailles en finale ?
Au total, les Bleus n’ont battu l’équipe à la fougère qu’à deux reprises, 43-31 en demi-finale de l’édition 1999 et 20-18 en quarts du Mondial-2007, à chaque fois au terme de matchs restés dans les mémoires. « Jouer les Blacks d’entrée a été l’objet de débats depuis le tirage au sort, a confié Claude Atcher,
directeur général de France 2023. Il y avait des considérations financières, sportives et d’image à prendre en compte. Comment pouvions-nous passer à côté d’un tel match en ouverture ? C’était impossible. J’en ai même des frissons quand j’en parle. Avoir cette affiche, c’est un grand bonheur. »
« Les matches entre nos deux équipes font partie des plus célèbres de notre histoire, donc ce sera formidable de les rencontrer encore une fois », a réagi le capitaine des All Blacks Sam Cane, cité dans un communiqué de la Fédération néo-zélandaise.
Les deux adversaires du premier match ne pourront pas se retrouver avant la finale, programmée le 28 octobre, au Stade de France. C’est d’ailleurs le scénario idéal, selon Claude Atcher. « J’adorerais voir une finale entre la France et la Nouvelle-Zélande, voire contre l’Angleterre. Ce sont nos meilleurs ennemis. A deux minutes de la fin, on met un drop ou une pénalité, qui nous permet d’être champions du monde. D’un point…», se met-il à rêver. Mais pour ça, il faudra sortir de la poule et remporter son quart, au Stade de France, le 14 ou 15 octobre.