Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
« Pas de remords » pour le propriétaire
Le propriétaire de la parcelle où l’antenne 5G est implantée ne croit pas à la sincérité des riverains.
« L’opérateur a démarché tout le quartier, toutes les sociétés ont donné leur accord, mais il a choisi mon terrain. Le collectif c’est de la jalousie, de l’enfantillage mal placé », se défend Thierry Recouvrot.
Il accuse son voisin, Philippe Vaché, horticulteur comme lui, d’être le chef de file de la contestation pour ce motif.
euros par an pendant ans
Ce que ce dernier dément catégoriquement. Tout comme la présidente du Collectif qui n’a pas répondu à la demande de l’opérateur, qu’elle accuse de « profiter de la détresse des agriculteurs ». M. Recouvrot confirme ce point : « En ces temps compliqués pour notre activité, c’est rémunérateur sur plusieurs années ». 7 000 € par an pendant 12 ans, selon un contrat (que nous avons pu lire) proposé à un riverain, qui a décliné l’offre.
Les mêmes nuisances pour tout le monde
Le propriétaire dit « avoir accepté car l’antenne aurait de toute façon été sur le secteur ». Et même : «Je n’ai pas de remords. Je ne crois pas aux nuisances. D’ailleurs j’habite à côté, je profite des nuisances si tant est qu’il y en ait. Des amis médecins habitant le quartier ne sont pas plus inquiets que ça ».
Il rappelle également « avoir attendu trois ans avant d’avoir le permis pour construire mon habitation près de mon exploitation. L’opérateur a eu l’autorisation en un mois pour l’antenne. Il y a une volonté politique là derrière ».