Juliette Pellissier, mémoire du village, a fêté ses  ans

C’est entourée de ses deux filles, ses trois petits-enfants, huits arrière-petits-enfants et son arrière-arrière petite-fille, auxquels se sont joints le maire Nicolas Brémond et le personnel de l’Ehpad, que la doyenne des Riansais « pure souche », Juliette Rébuffat, veuve Pellissier, a fêté son centième anniversaire.

Le 15 mars 1921, Juliette voit le jour dans la maison familiale, rue du 4 septembre. Elle passe toute son enfance au village et, en 1939, elle épouse Justin Pellissier, avec qui elle a eu deux filles.

En 1946, après le retour de Justin de la guerre, la famille s’installe à Marseille pour raisons professionnelles. À l’heure de la retraite, elle revient s’installer à Rians, rue de la République. Juliette y reste jusqu’à ses 94 ans. Son état de santé se dégradant, elle part vivre chez ses filles, qui l’ont entourée et protégée jusqu’en novembre 2019, date à laquelle elle rejoint la maison de retraite Saint-Jacques.

Souffrant de handicaps uniquement physiques, Juliette Pellissier reste une source intarissable de l’histoire du village. Elle se souvient de tous les anciens disparus, mais aussi des événements qui ont marqué les lieux.

Nicolas Brémond a salué «la mémoire de Rians » en lui remettant la médaille de la Ville. Le remerciant, la centenaire lui a demandé de déposer le bouquet offert par la municipalité au monument aux morts.

Le moment venu de partager le gâteau et une coupe de champagne, l’alerte centenaire a entonné « la Cansoun de la Coupo Santo », reprise en choeur par l’assistance.

(Photo P. H.) Juliette Pellissier, entourée de sa famille, du maire, du directeur de l’Ehpad et de son médecin, le docteur Saby.