Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Quand rien ne va...

Les Raphaëlois­es ont péché par manque de régularité hier soir dans le Nord et ratent l’occasion de s’éloigner de la zone rouge. En plus, elles perdent Pezelj, gravement blessée.

- RÉGIS DULAS

MARCQ-EN-BAROEUL - SAINT-RAPHAËL : -

À Marcq-en-Baroeul, salle Saint-Exupéry, VC Marcq-enBaroeul bat Saint-Raphaël VVB 3 sets à 0.

Scores des sets : 25-23 (en 27’), 25-17 (en 24’), 25-19 (en 40’).

Durée : 1h31.

Match à huis clos. Arbitres : Carole Hepp et David Carrière.

Pour Marcq-en-Baroeul : Divoux (3 points), Martinez Mina (12), Yordanska (7), Goliat (15), Moreels (8), Yllescas (4). Libero : Palacios. Entraîneur : Thibaut Gosselin.

40 attaques, 9 aces, 26 fautes adverses.

Pour Saint-Raphaël : Bouzinac (4), Winters (2), Apolinario Correa (5), Davidovic (12), Milos (9), Blenckers (5) puis Pezelj (1). Libero : Margirier. Entraîneur : Alexis Farjaudon.

33 attaques, 5 aces, 21 fautes adverses.

Aller défier dans leur antre des Nordistes re-boostées par une série de succès conséquent­s n’incite pas à l’optimisme. Mais la situation comptable des Raphaëlois­es est trop précaire pour que ces dernières ne s’accrochent pas aux branches. Pour autant, celles-ci n’étaient pas assez solides hier soir, et le SRVVB est reparti de Marcq avec un 3-0 dans la besace.

Les Varoises débutaient toutefois la partie sur les chapeaux de roues. Si aux ailes, la pointue Karolina Goliat et sa camarade Manon Moreel faisaient souffrir le martyre à l’arrière-garde du SRVVB, au centre, le bloc composé la majeure partie du temps par la paire Mauriat-Winters remplissai­t parfaiteme­nt son office. À la surprise générale, Saint-Raphaël prenait les devants (5-9). Il était urgent pour le technicien du VCMB, Thibaut Gosselin, de rappeler ses troupes sur le banc, histoire de resserrer

les boulons. Or il ne fait pas bon chatouille­r les moustaches des Louves cette saison ! Les Nordistes rognaient petit à petit l’avance de leurs adversaire­s (13-13).

Balle dans le pied

Esseulée, Lara Davidovic maintenait, en bonne capitaine, le navire méditerran­éen à flot. Le plus dur semblait même fait (17-22). Malheureus­ement pour les protégées d’Alexis Farjaudon, ce fut à ce moment précis qu’Aziliz Divoux s’est retrouvée sur la ligne de service, La Belge enquillait les points, profitant de l’insigne maladresse des attaquante­s sudistes (25-23). En langage fleuri, cela s’appelle se tirer une balle dans le pied. Se remettre le plus vite possible de la perte de la manche initiale, telle était la tâche fondamenta­le des visiteuses. Plus facile à dire qu’à faire. Quand le TGV du Nord est sur les bons rails, difficile de le freiner. Dès les premiers échanges, les Marcquoise­s mettaient le grappin sur la rencontre (106). Alors que les carottes semblaient cuites, Saint-Raphaël tentait (et réussissai­t) un rapproché (10-10 puis 1514) ; scénario en trompel’oeil : les banlieusar­des lilloises passaient la surmultipl­iée et s’envolaient dans le money time. Une grosse faute de réception de Bruna Pezelj scellait le sort de la deuxième manche (25-17). Il était dit que les Varoises boiraient le calice jusqu’à la lie. Bruna Pezelj s’écroulait sur le parquet. Elle devait y rester de trop longues minutes avant d’être évacuée. Verdict médical : rupture des ligaments croisés. Le reste tenait de l’anecdotiqu­e : trois-zéro, fermez le ban !

Avec cette défaite, le SRVVB rate une première occasion de sortir de la zone rouge et reste relégable. Le déplacemen­t de samedi à Paris/ Saint-Cloud s’annonce d’autant plus déterminan­t. (Photo Clément Tiberghien)

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Lynn Blenckers (ici contre Mulhouse) et les Raphaëlois­es ne se sont pas rassurées.

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