Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Redonner leurs places aux anciennes restanques
Permanence assistante sociale Règlement local de publicité
Le conseil municipal a approuvé son règlement local de publicité en date du mars , ce dernier est consultable en mairie et sur : www.transenprovence.fr.
Recherche de musiciens pour la Fête de la musique
La commune recherche plusieurs groupes de musiciens, avec ou sans chanteurs, pour animer le village bénévolement à l’occasion de la Fête de la musique, le vendredi juin. Si vous êtes intéressés, contacter JeanMichel Duval au .....
Inscriptions pour les colos d’été Odel
Les inscriptions pour les colos d’été Odel ont débuté. Découvrez les séjours pour les - ans, multi-activités, sportifs ou culturels, en France et en Corse. Rens. et réservations sur www.odelevasion.fr ou au .....
Dracénie Provence Verdon
Afin de venir en aide aux personnes ayant des difficultés de mobilité ou sans véhicule, Dracénie Provence Verdon agglomération a mis en place une navette du TAD (transport à la demande) pour se rendre au centre de vaccination.
Les agents du centre d’appels ont ainsi pu rediriger douze usagers sur ce service, venant des communes de Claviers, Flayosc, Le Muy, Lorgues et Salernes, ne disposant d’aucun moyen de transport. Pour bénéficier de ce service, il suffit d’en faire la demande au moment de la prise de rendezvous pour votre vaccination au (du lundi au vendredi de h à h).
Don du sang
La prochaine collecte aura lieu jeudi avril de h à h à l’Espace Xavier Guerrini. Prise de rendez-vous sur mon-rdv-dondesang.efs.sante.fr.
Les restanques qui structurent les coteaux du Pays de Fayence, sont un témoignage d’histoire, d’agriculture, de savoir-faire et favorisent une certaine biodiversité. Après la Première Guerre mondiale, beaucoup d’hommes ne sont pas revenus et de ce fait, n’ont pas entretenu les ouvrages, le changement économique faisant le reste. En soixante ans, le Var a perdu 60 % de ses terres agricoles. « Il serait temps de les remettre en état », estime Jean Gault. Le Calliannais est président des oléiculteurs du Pays de Fayence. Il a montré l’exemple, dernièrement, en redonnant vie, dans sa propriété, à un mur de 17 m de long sur un mètre de hauteur avec 25 m3 de pierres éboulées.
Un peu d’histoire
En Pays de Fayence, les restanques ont été construites probablement à l’époque de la Province romaine car, en ce temps-là, la construction de murs de soutènement ne posait pas de problème. La décomposition de l’Empire romain, les invasions barbares et sarrasines, la peste, les guerres et les famines ont tout déstructuré et il faudra attendre la poussée démographique des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles et plus tard le progrès technique, pour voir à nouveau la construction de restanques afin d’augmenter l’espace cultivable et qui sont encore visibles aujourd’hui.
Un rôle essentiel
À l’époque, les restanques structurent l’espace collinaire et préviennent le ravinement qui provoque de dures entailles dans les flancs des vallées non cultivées et freinent également la circulation de l’eau. En freinant l’écoulement de cette dernière, les restanques facilitent le rechargement des nappes phréatiques et augmentent les surfaces cultivables et de ce fait, l’offre alimentaire. La biodiversité y trouve son compte avec la culture de nouveaux biotopes et la diversité végétale et animale qui entretiennent cette dernière. En quoi cela est-il important ?
Jean Gault répond à cette question. « Tout simplement parce que le climat change et qu’avec une vaste biodiversité, nous aurons plus de chances de trouver la ressource qui permettra de s’adapter. »
Un exemple ? « Les oliviers poussent mal ou pas du tout dans la plaine entre Montauroux et Seillans et les hommes ont réussi à développer la production de corps gras, en plantant des oliviers sur les terrasses qu’ils ont construites. Là, les oliviers prospèrent, car le gel est moins dur.. et le pays de Fayence recèle plus de 30 variétés différentes d’oliviers. »
Les murs peuvent aujourd’hui être faits à la pierre et au ciment, mais on peut aussi les construire « à l’ancienne », en pierre sèche. C’est désormais un métier d’art enregistré dans le répertoire du patrimoine mondial. Et le résultat peutêtre très beau. Pour cela, il faut de belles pierres, du temps, et... du savoir-faire.