Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Une autre soirée à Nice

Coûte  euros à ses participan­ts

- C. C.

Plus de 400 euros, cela fait cher la soirée. C’était le prix du risque. Le risque de voir débarquer les forces de l’ordre en pleine nuit pour avoir transgress­é les règles sanitaires en vigueur.

Les douze participan­ts de la fête illégale stoppée au Mont-Boron, dans la nuit de samedi à dimanche à Nice, auront dû débourser à l’arrivée 405 euros. Ils ont été verbalisés pour rassemblem­ent illégal, non-port du masque et non-respect du couvre-feu. Trois infraction­s verbalisée­s 135 euros chacune.

Violation de propriété

Une procédure délictuell­e est à présent entre les mains de la sûreté départemen­tale des Alpes-Maritimes. Elle vise la violation de propriété privée. Les participan­ts ont investi un ancien fort de la Marine à l’insu de son propriétai­re.

Aucun organisate­ur n’a été identifié à ce stade. Le maire de Nice, Christian

Estrosi, a réclamé des sanctions « contre ceux qui mettent en danger la vie d’autrui par leur non-respect des règles sanitaires. »

Pas d’identité musicale connue, non plus, pour cette soirée qui ne tenait pas de la rave party. Les policiers nationaux, intervenus sur sollicitat­ion

de la police municipale, ont trouvé là des participan­ts d’âges divers, de 20 comme de 40 ans.

Ces derniers ont été interpellé­s et verbalisés sans difficulté. Ils en étaient conscients : ils ont joué, ils ont perdu. Les enceintes de sonorisati­on ont été saisies.

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(Photo doc F. C.) La police nationale a été appelée pour verbaliser les  participan­ts.

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