Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Paulette Truc fête un siècle de vie avec ses proches

Entourée d’une centaine de convives, Paulette Truc, habitante du village depuis ses 10 ans, a soufflé 100 bougies et fêté un siècle de vie dans les jardins de la mairie.

- M. LI.

Avoir parcouru un siècle de vie et en être pleinement consciente, ce n’est hélas pas donné à tout le monde ! Mamie Paulette, comme on la surnomme affectueus­ement, a toute sa tête et d’ailleurs, elle a participé activement à la constituti­on de la liste des invités. Du coup, en ce dimanche estival, les jardins de la mairie accueillai­ent plus d’une centaine de personnes venues lui témoigner leur amitié.

Discours, fleurs, mignardise­s, superbe gâteau en forme de coeur, bougies soufflées allègremen­t, tout avait été planifié pour le plus grand bonheur de la jeune centenaire, toute réjouie de voir combien elle est aimée et appréciée au village.

Cinq génération­s réunies !

Cerise sur le gâteau, avec elle, cinq génération­s étaient réunies pour célébrer l’événement !

Un motif de satisfacti­on supplément­aire pour Paulette, toute fière de contempler sa descendanc­e et de lever le verre avec elle ! À noter que 95 ans les séparent de sa dernière petite-fille ! Paulette Truc est née à Carcès mais elle réside au village depuis qu’elle a dix ans. « Papa était transporte­ur, je me souviens que son camion n’avait pas de pneus (roues « à bandage » NDLR). Mon premier mari se nommait Vincent mais je l’ai hélas perdu et je me suis remariée avec Louis Truc. Vous savez, je suis heureuse de voir toute ma famille et autant d’amis venus me souhaiter un joyeux anniversai­re » déclare Paulette.

Le maire a tenu à rappeler qu’elle s’était fortement investie dans le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) et qu’elle avait fait partie de l’associatio­n La Cigale.

André Paul, ancien premier magistrat, soulignait en aparté combien il avait apprécié travailler avec elle pour le CCAS. « J’avais entièremen­t confiance en elle et je savais que si elle me demandait une subvention, sa requête était toujours parfaiteme­nt raisonnabl­e. »

Adepte de la langue provençale

Son amie, Jeanine Agnel, lors d’un discours en provençal, a salué en Paulette, une fervente adepte de la langue provençale. Sa petite-fille lui a adressé un bien joli compliment qui laissait transparaî­tre l’affection que toute la parentèle nourrit pour elle. Et ses deux arrières petites-filles lui ont déclamé un petit poème bien émouvant. « J’ai aimé être au contact des gens et je me suis fait une joie de les aider. Cela venait peut-être du fait que je m’occupais beaucoup des membres de ma famille lorsque j’étais plus jeune. » confie-t-elle entre les multiples félicitati­ons que chacun a tenu à lui adresser. Son « goût des autres » est encore largement perceptibl­e à la fois dans ses propos et dans l’amour qu’elle porte à son village. Qu’autant de personnes aient effectué le déplacemen­t pour l’entourer lors de cette sympathiqu­e célébratio­n, et ce malgré quelques gouttelett­es de pluie, c’est un signe qui ne trompe pas : ici Mamie Paulette est vraiment une personnali­té attachante !

Toute la rédaction de Varmatin lui adresse ce message dans la langue de Frédéric Mistral, le Maître de Maillane : « Urous anniversai­re e longo mai ! »

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(Photos M. LI.) Il y avait foule pour fêter Mamie Paulette.
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Cinq génération­s réunies !

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