Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Le centre social dessine son avenir
Si la pandémie a mis un frein aux activités du centre social et culturel intercommunal du Val d’Issole, elle n’a pas découragé l’équipe qui doit présenter sa nouvelle feuille de route à la Caisse d’allocation familiale en septembre prochain.
Après quatre années au service de la population du Val d’Issole, les membres du centre ne partent pas d’une feuille blanche. Ils ont tout de même décidé d’enquêter sur les habitants des huit communes de l’ancienne intercommunalité (1). Questionnaires en ligne, rencontres avec les maires, études des chiffres de l’Insee : « Nous n’avons pas eu de grande surprise, constate Véronique Lorent, la directrice. La population du Val d’Issole est vieillissante, avec des exceptions comme Rocbaron. Il y a beaucoup de familles monoparentales sur le secteur. Les problèmes de la mobilité et de l’isolement sont ceux qui ressortent le plus souvent. Ce sont des thèmes majeurs, d’autant plus que ce souci de transport engendre du chômage et de la précarité. »
Dans les semaines à venir, les animateurs du centre devront d’abord « réactiver la mécanique » après des mois perturbés par la pandémie « qui a probablement exacerbé des problèmes déjà présents. »
L’envie d’être aux côtés des habitants du Val d’Issole est toujours vive. L’équipe de professionnels veut rester à l’écoute de tous et continuer de créer du lien social en se calquant sur les besoins de chaque commune. Elle continuera également à mettre la culture à portée de tous et à faire des ponts entre les générations. «Le centre social a été créé par et pour les habitants. Il faut qu’ils continuent à se l’approprier. »
1. Méounes, La Roquebrussanne, Néoules, Mazaugues, Rocbaron, Forcalqueiret, Garéoult et Sainte-Anastasie.