Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Un RCT plein de « sérénité »

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Depuis son retour à la compétitio­n face à Montpellie­r, le 12 mars dernier, Charles Ollivon traverse lui aussi l’incroyable série du RCT. Conséquenc­e de la remontée au classement, le groupe Rouge et Noir transpire la confiance. Simple spectateur de la victoire à Bordeaux (16-29), car malade, le troisième ligne a perçu « beaucoup de sérénité ».

Il poursuit : « Que ce soit lors des matches ou la semaine à l'entraîneme­nt, cette sérénité transpire, sûr et en dehors des terrains. On doit cultiver cela, cela fait partie de nous sur cette fin de saison, ce que nous n'avions pas au début. Il ne faut rien forcer et laisser les choses se faire naturellem­ent. »

« Force collective »

Si ce Toulon avait tendance à baisser la tête au moindre coup dur lors des premiers mois de compétitio­n, désormais rien ne semble pouvoir atteindre ce groupe.

« C'est vrai. Je pense à plusieurs petites choses. Contre Trévise, par exemple, on se fait reprendre, ils reviennent à égalité, mais dès le coup d'envoi on parvient à reprendre le score. Face à Toulouse, même si nous avons couru après le score, personne ne s’est affolé. Tout le monde a fait le boulot. Tout cela est lié à la sérénité que nous évoquions, mais aussi une force collective et une grosse cohésion. Tout cela n'est pas le fruit du hasard », témoigne-t-il.

Alors, comment expliquer le changement de visage de cette équipe entre le début de saison et maintenant ?

« C'est difficile d'isoler un moment ou un facteur. Ce sont plusieurs choses qui ont fait qu'aujourd’hui on n'est plus

“Je

ne suis pas fan de faire de grandes déclaratio­ns d'amour à un club. Sans vouloir en faire des caisses, je sais ce que je ressens pour ce club.

C’est beaucoup plus fort que ce que je pensais en arrivant. J’ai noué des liens particulie­rs avec Toulon, notamment quand ça n’allait pas. Je garde ça en moi, je n'oublie pas. Mon histoire, d’homme et de joueur, s’est écrite ici. Et je ne voudrais pour rien au monde changer ce qui a pu se passer.”

du tout dans le même état d'esprit. On peut parler du plaisir entre nous, de l'efficacité, du staff, des blessés qui sont revenus, des performanc­es individuel­les... mais, aujourd'hui, tout le monde se retrouve autour de l'équipe et se donne à 10 000 %. On est tous sur la même longueur d'onde, ce qui n'était pas le cas avant. »

Challenge Cup : « Ça fait rêver »

Quant à la fin de saison, Charles Ollivon l’aborde sans complexe. À commencer par la coupe d’Europe dimanche face aux London Irish. « Ça fait rêver oui. C'est un quart de finale de coupe d'Europe, le club n'a jamais gagné cette compétitio­n puis c'est à Mayol avec une finale à Marseille... Il n'y a pas de questions à se poser. Ça fait envie, plus qu'on le croit d'ailleurs, et on se prépare pour », promet le capitaine.

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(Photo Laurent Martinat) Le capitaine du RCT au milieu de ses troupes à l’entraineme­nt.

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