Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Romain Bardet : « La course la plus adaptée à mes qualités »

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Ses « bonnes jambes » du Tour des Alpes où Romain Bardet s’est imposé deux semaines avant le Tour d’Italie, font dire au grimpeur français, 7e du Giro l’an passé, qu’il est « en bonne position » àla veille du grand départ à Budapest.

La victoire dans le

Tour des Alpes était la préparatio­n idéale ? C’était une course importante parce que c’était juste après un bon bloc d’entraîneme­nt et que cela a permis de renforcer la confiance avant le Giro. C’était vraiment bien de l’emporter là-bas et de sentir de bonnes jambes pendant les cinq jours de course. C’était bon aussi pour la confiance de l’équipe d’être deux sur le podium final (avec son coéquipier Thymen Arensman, 3e). Mais le Tour d’Italie est une autre course. C’est l’une des courses les plus imprévisib­les, et aussi l’une des plus difficiles. Pendant ces trois semaines, ce sont les jambes qui parleront.

Y a-t-il une crainte d’avoir atteint un pic trop tôt ? Absolument pas. Personne ne veut commencer une course super dure comme le Giro dans sa forme optimale. J’ai fait pas mal de Grands tours dans ma carrière (11, ndlr), et je suis vraiment à l’aise en troisième semaine. Reste qu’il peut y avoir de grands écarts dès les deux premières semaines, il faut donc être prêt dès le premier jour. Ensuite en troisième semaine, la motivation fera la différence, ce qu’il reste dans le réservoir aussi.

Avec une arrivée au sommet de l’Etna dès mardi, ça va être difficile très vite…

Ça va être compliqué. Il peut faire chaud en bas de l’Etna et on a un transfert en avion le matin, mais c’est pareil pour tout le monde. On va rapidement être dans le vif du sujet même si je pense que le classement en haut de l’Etna ne sera pas forcément très représenta­tif du classement final.

Pourquoi certains coureurs français trouvent-ils plus d’attrait au Giro qu’au

Tour ?

Ça dépend aussi des qualités de chacun. Pour un grimpeur comme moi, le Giro reste la course la plus adaptée à mes qualités intrinsèqu­es.

Je pense qu’il y a aussi une forme d’amour pour cette course. Bien sûr, tous les Français aiment le Tour de France par-dessus tout, il n’y a pas de doute. Mais on sait que le Tour de France est quand même assez cadenassé. Ce n’est pas forcément facile de s’illustrer. Le Giro offre parfois plus d’opportunit­és pour les attaquants, avec une course un peu plus débridée.

4 jours de Dunkerque : victoire française Jason Tesson a remporté hier au sprint la deuxième étape des 4 jours de Dunkerque, alors que Paul Hennequin (Nice Métropole Côte d’Azur) termine 13e. Le Français de St Michel Auber s’empare du maillot de leader.

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