N’y ai pas pensé »

Antoine Kombouaré : « Je suis très optimiste »

Antoine, est-ce le match le plus important de votre carrière d’entraîneur ?

Vous démarrez fort. C’est difficile à dire. C’est un match particulier, parce que Nantes est mon club formateur. J’y ai passé sept ans, j’y reviens comme entraîneur et ça fait longtemps que le club n’est pas revenu ici (2004, finale de Coupe de la Ligue perdue aux tirs au but contre Sochaux, ndlr).

Le plus important, c’est toujours celui qui vient, donc aujourd’hui oui.

Comment vous sentez-vous ? Très optimiste, très motivé. Il y a un peu d’excitation mais surtout beaucoup de sérénité. On sent qu’il y a une attente, beaucoup de soutien, une ferveur, des gens qui ont envie d’apporter leur amour. J’ai la chance, de par ma nature, de prendre pas mal de recul, d’essayer de ne pas faire le match avant. Je suis assez cool. Les gens doivent le ressentir.

Comment jugez-vous les performances récentes de Moses Simon ?

Il fait une très belle saison. Il a démarré très fort, eu un petit creux, l’élimination contre le

Ghana (avec le Nigeria, en barrages de qualification pour la Coupe du monde 2022, ndlr) lui a porté un gros coup, il était un peu en difficulté quand il est revenu, et là il revient bien, au bon moment. J’espère qu’il pourra nous faire gagner le match. Ludo (Blas) et Randal (Kolo Muani) reviennent bien aussi.

Pourquoi avez-vous choisi de titulariser Alban Lafont dans les buts ?

Quand vous faites une finale, et ça fait 22 ans que Nantes attend ça, il faut mettre les meilleurs, et aujourd’hui Alban est meilleur que Rémy (Descamps). Dès le match de Monaco, quand on a réussi cette qualification (aux tirs au but, en demi-finale), dans mon esprit, Alban allait jouer.

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En finale, il faut mettre les meilleurs. Et Lafont est meilleur que Descamps.”

L’entraîneur du FC Nantes aborde la finale avec sérénité.