Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
« Sa présence prouve que le CFA n’est pas qu’une porte de sortie »
Lundi, Frédérick Bousquet est venu à Saint-Maximin pour rencontrer les jeunes en apprentissage.
Omaima, Raphaël, Samy, Erine et Ridcharson, en brevet professionnel « commercialisation et services », avec leur enseignant Christophe Stref, ainsi qu’Adam, Matias, Mathias, Kévin, Laura et Mehdi, en brevet professionnel « cuisine », accompagnés de leurs professeurs Lionel Lecoq et Stéphane Crabett, lui avaient confectionné une épreuve technique.
Une course de garçons de café
Un véritable challenge où, en même temps qu’un élève, le champion devait réaliser un parcours avec un plateau en main sur lequel reposaient deux verres de jus d’orange. Après avoir slalomé, tourné cinq fois autour d’une chaise, être passé sur une table et sous un obstacle, il a dû couper une fraise en fines lamelles et la disposer de façon esthétique, entourée de quartiers d’orange, avant de repartir sur le même parcours en sens inverse. S’il est arrivé quelques secondes après Samy, son exploit a toutefois été salué, les deux assiettes sont arrivées entières, sans débordement. Frédérick Bousquet avouait toutefois que « ça n’était pas évident. Je ne me verrais pas faire ça cet été à Cannes, par exemple, d’autant plus qu’en conditions réelles, ils ont en plus la pression de prendre les commandes, retenir les tables, gérer le stress… »
Pour les élèves, l’expérience est inédite autant qu’agréable. «Ça fait plaisir qu’il vienne nous voir, ça change des cours. Il y a une bonne ambiance et, surtout, ça nous met en valeur, ça valorise l’apprentissage, l’alternance. Ça va ouvrir l’oeil aux parents. Sa présence prouve que le CFA n’est pas qu’une porte de sortie. On y vient par passion, pour avoir un diplôme, une expérience, un salaire, être autonome », assurent-ils. Jérémy, ambassadeur de l’apprentissage, ajoute qu’ «onsesentbien,à l’aise au CFA, les professeurs sont là pour nous aider, nous mettre en avant. » Ce à quoi le sportif de haut niveau répond : « Quand on a décidé de travailler sur mes qualités plutôt que sur mes défauts, les entraînements ont vraiment porté leurs fruits… »
Par la suite, tous les élèves volontaires de l’établissement ont eu l’opportunité de rencontrer le sportif. « Certains avaient l’espoir d’apprendre à réaliser une brasse papillon parfaite », a plaisanté Matias.