Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

La Garde reléguée en N2

- AN. D.

Sans surprise, les filles du handball gardéen ont subi la loi du Pays d’Aix samedi soir au gymnase Chabot (31-20). Longtemps solides en défense, les joueuses de Ludovic Molini ont craqué sur la durée par manque de solutions en attaque à cause aussi d’un déchet incroyable au niveau des passes. À l’image de la saison…

Des satisfacti­ons malgré tout

Car le Handball gardéen évoluera bien en N2 la saison prochaine. Le miracle n’a pas eu lieu, à l’image de cette rencontre face aux Aixoises, pour ce dernier rendez-vous de la saison. Malgré tout, les tribunes étaient bien garnies. Preuve que le connaisseu­r public gardéen a bien perçu que ses favorites avaient tout donné.

Et notamment une Estelle Nietge toujours aussi volcanique en défense, et qui s’est payée le luxe de planter six buts en deuxième période. L’âme de l’équipe. Mention spéciale également à Cloé Ghino dans les buts. Durant la première période, la gardienne a sorti des réflexes impression­nants pour permettre aux siennes de rester dans le coup (7-13). Le deuxième acte fut plus compliqué, car le déficit en termes de passes reste rédhibitoi­re à ce niveau. Un problème récurrent.

Des promesses pour la saison prochaine

Conséquenc­e directe de ces lacunes, les enclenchem­ents se trouvent ralentis, et comme il n’y a pas d’artilleuse­s de loin, hormis Henche de retour de blessure, la défense adverse s’adapte vite. Reste le jeu placé, où Ghigo fait des miracles avec pas grand-chose dans son rôle de pivot. Cela, grâce à une vraie technique spécifique au poste (5 buts). Les ailières, elles, sont privées de décalages et doivent souvent tirer sans angle et sous la pression des arbitres. L’absence de Chabchoub, la plus forte techniquem­ent balle en mains, a pesé lourd. Ainsi, l’ensemble paraît trop juste pour la N1. En revanche, à l’étage inférieur, l’énorme boulot réalisé par le coach Ludovic Molini devrait payer. La jeune Maureen Tomé a clairement passé un cap et ses cannes de feu vont faire mal lors de l’exercice suivant. Idem pour la solide et (Photo Frank Muller) puissante Mélissa Mazut sur la base arrière. Au poste de demi-centre, Léa Luccioni devra se lâcher davantage pour faire parler sa vivacité. D’autres, comme Iribaren, Tardieu ou Duriaud, ont déjà prouvé qu’elles avaient le niveau en N2 et donc les moyens de faire la différence. Rendez-vous en 2022/2023.

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Malgré une saison compliquée, ce groupe peut se reposer sur quelques certitudes.

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