Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Enzo Laconi : « Réussir à tenir le rythme »
Plus de 800 000 abonnés sur Instagram, TikTok et Snapchat, ça vous classe un influenceur ! Le Raphaëlois Enzo Laconi vient même d’obtenir le ‘‘badge bleu’’ Instagram, symbole de réussite permettant à celui qui le possède de certifier son compte.
À 23 ans, Enzo est déjà un véritable globe-trotter : il nous a d’ailleurs répondu par téléphone depuis San Remo, entre deux stories postées sur les réseaux.
Son créneau : les voyages – Dubaï, la Bulgarie, la Roumanie, Londres, Milan la Suisse ces huit derniers mois –, mais aussi le sport, les voitures, la mode et la musique. « Je poste des
contenus (stories, vidéos, photos...) pour faire découvrir aux autres différents pays et je fais aussi beaucoup de musculation. Du coup, je donne des conseils, ça marche très bien ».
Un coup d’oeil dans le rétro et Enzo se revoit au Creps de Boulouris, il y a cinq ans. C’est le Centre de ressources d’expertise et de performance sportive qui lui a fait poser ses valises à Saint-Raphaël. Natif de Bar-le-Duc, il souhaitait passer le diplôme du Brevet professionnel de l’éducation populaire de la jeunesse et des sports-activités de la forme (BPJEPS AF), pour devenir coach sportif.
Examen validé, mais Enzo a la tête ailleurs. Il poste pour le plaisir des clichés sur Instagram. « Dès qu’on était en vacances, je demandais à mes parents de me prendre en photo, assez souvent je l’avoue. Et comme ça plaisait, j’ai continué dans cette voie. Je me suis véritablement lancé sur les réseaux sociaux, Instagram en particulier, en 2017. J’ai été porté par cette ville et ses paysages. Saint-Raphaël m’a aidé à devenir ce que je suis aujourd’hui ».
« Mes abonnés, ma deuxième famille »
Hormis une parenthèse dans l’émission de téléréalité Les vacances des Anges (saison 4), Enzo « exerce maintenant le métier d’influenceur à plein temps ».
Un métier ? « Si on s’y met à fond, on gagne bien sa vie. Des marques viennent vers moi et me paient aux posts, aux stories ou via un forfait par mois. Et j’arrive aussi à voyager ou à prendre un hôtel gratuitement ».
Enzo l’influenceur ne profite pas que des paysages et des riches expériences à l’étranger. « Ce que j’aime dans ce métier, ce sont aussi toutes les interactions entre moi et ma deuxième famille, mes abonnés. Ils m’envoient beaucoup de messages bienveillants et il y a des échanges ». La belle vie, à première vue, « sauf qu’il faut savoir tenir le rythme ».