Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
« L’époque du “un salaire pour un travail” est révolue »
Parmi les deux thèmes abordés lors de cette soirée entrepreneuriale : le recrutement dit « inversé ». « Avant, un demandeur d’emploi se présentait à l’entreprise pour la démarcher, rappelle Christian Poncelet. Aujourd’hui, on observe une démarche qui s’inverse, particulièrement dans certains secteurs en tension qui peinent à recruter. Ces entreprises doivent faire plus et mieux : c’est aussi au recruteur d’aller vers le futur candidat. L’entreprise rédige son CV en direction des demandeurs d’emploi et le diffuse, par l’intermédiaire de France Travail ou de l’UPV, par exemple. »
Valoriser les salariés
Comprendre que, pour combler leurs besoins, les employeurs doivent aussi rendre attractives leurs offres. « Pas forcément en termes de salaires. L’environnement et les conditions de travail sont aussi quelque chose d’essentiel, développe l’élu. Il est important d’accompagner un salarié dans son cheminement personnel, de le valoriser dans son travail. Une entreprise qui ne comprend pas cela continuera à avoir des problèmes de recrutement. L’époque du “un salaire pour un travail et puis c’est tout” est révolue. »
L’organisateur de la soirée en est persuadé : pour un fonctionnement optimal, une entreprise doit faire en sorte que son salarié se sente considéré dans son travail. « En allant jusqu’à insuffler un esprit familial au sein de sa structure. » Une culture d’entreprise, tout au moins. « L’entreprise doit être un lieu où l’on se respecte mutuellement. »
Autour de cette thématique, une table ronde sera animée par France Travail et l’UPV. Deux témoignages de chefs d’entreprise y seront également associés. « Des structures qui sont déjà inscrites dans cette démarche. Le directeur d’Hyper U, aux Arcssur-Argens, témoignera de son approche de recrutement. Dans un contexte “familial” où chaque membre du personnel est accompagné et respecté. » Même ordre d’idées pour l’entreprise Air Clim Confort. « Cet artisan a commencé seul pour être maintenant à la tête d’une petite vingtaine de salariés. Il est parvenu à développer sa structure dans cet état d’esprit : une équipe soudée dans le respect de ses salariés. »
Christian Poncelet résume les choses : « Un salarié heureux sera un salarié performant. C’est aussi simple que ça... »