Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Le festival de Néoules délocalisé à Brignoles ce samedi soir

- C. C. Entrée : 16 euros en prévente, 18 euros sur place. Lien billetteri­e sur www.festival-deneoules.fr

Samedi 13 avril, à partir de 19 h, au hall des exposition­s de Brignoles, l’associatio­n Châteauloi­n chemins pluriels, organisatr­ice du festival de Néoules, en partenaria­t avec la commune de Brignoles, organise un concert avec Massilia reggae club.

Entretien avec David Anne, le programmat­eur de l’événement.

Que proposez-vous lors de cette soirée ?

Deux artistes du collectif Massilia reggae club vont se succéder sur scène. Une première partie offrira des sons reggae roots typés années 70 avec Prince Tatou. La deuxième partie de soirée sera plutôt rythmée ragga/hip-hop avec DJ Kayalik. Au total, on propose quatre heures de musique.

Pourquoi ce concert à Brignoles ?

Nous avons un partenaria­t depuis un an avec la mairie

de Brignoles afin d’animer le hall des exposition­s qui a été rénové juste avant le Covid. Ce lieu peut accueillir jusqu’à huit cents personnes, idéal pour les concerts. Par ailleurs, il s’agit d’un concert de soutien qui permettra, nous l’espérons, de rentrer des fonds pour aider l’associatio­n.

Quel est votre rôle au sein de l’associatio­n ?

Je suis responsabl­e de la programmat­ion. Je m’occupe de celle du

festival de Néoules depuis une dizaine d’années. Le concert de samedi sera ma dernière. Je passe le relais aux jeunes. Pour le festival de cet été, mon fils Axel prendra la suite. Pour ma dernière soirée, avec le collectif Massilia, la boucle est bouclée, j’ai commencé avec eux à mes débuts, je termine avec eux !

Comment se déroule les réservatio­ns pour le festival de cet été ?

On est assez contents car les préventes évoluent bien. On est légèrement en hausse par rapport aux années précédente­s à la même époque. Depuis la crise du Covid, on constate que le public réserve ses places plutôt au dernier moment. Pour nous, c’est compliqué car nous avons moins de visibilité sur l’atteinte des objectifs. Pour l’instant, on est confiant, on espère juste que les préventes vont continuer sur cette lancée et que l’équilibre financier de l’événement sera correct. C’est toujours le stress que nous avons en tant qu’organisate­ur. Réserver le plus tôt possible c’est, d’une part, nous soutenir dans l’organisati­on de l’événement mais c’est aussi, pour les spectateur­s, le moyen d’économiser sur le prix du billet qui est à tarif réduit jusqu’au

30 avril.

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(Photo DR) Prince Tatou à gauche, DJ Kayalik à droite.

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