Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
« Changer ses modes de consommation, ça fait du bien ! »
« C’est la première fois que l’on réunit autant de lycéens dans le Var, pour réfléchir collectivement autour du dérèglement climatique », détaillait Delphine Orlando, chargée de mission pour DPVA, en charge du plan climat. Et à l’issue de la réalisation des fresques, peu de doute à avoir : à écouter les lycéens, l’objectif initial était atteint ; les solutions à mettre en oeuvre fleurissaient déjà dans leurs esprits.
« Tous ces échanges ont conforté des connaissances que l’on avait déjà acquises : la fonte du permafrost, l’acidification des océans... lançaient un groupe de lycéennes.
Nous avions conscience de ces phénomènes, mais sans vraiment comprendre les relations de causes à effets qui les entourent. Globalement, nous avons compris que tout part en fait de l’activité humaine... Laquelle impacte le climat, mais aussi la vie en société de manière globale. » Des connaissances supplémentaires qu’elles ont également pu relier avec leurs enseignements scolaires. « Au niveau des déplacements de population, par exemple, que l’on a étudiés en histoire-géo. Mais aussi autour des inégalités, abordées en sciences économiques et sociales. »
« Si tout le monde s’y met, on y arrivera »
Même constat pour des élèves du lycée Thomas-Edison de Lorgues, avec une note d’espoir en plus. « Nous avons mis en commun toutes nos connaissances propres autour du dérèglement climatique, détaillait Nikolos. Au fur et à mesure de nos échanges, notre animateur nous a conduits vers une réflexion globale. A voir cette émulation, tous ces jeunes qui réfléchissent à l’avenir, ça donne de l’espoir. Si tout le monde s’y met, à son échelle, je suis persuadé que l’on peut arriver à éviter de graves conséquences... » Pour Léa, le premier des comportements à changer gravite autour de la consommation en général. « Celle des vêtements notamment. Je pense que notre génération doit prendre conscience qu’elle consomme trop, comparé à ses besoins réels. Il faut agir maintenant pour changer ces comportements. Pour moi, on y arrivera, même s’il faudra
sans doute un certain temps pour que les mentalités évoluent... »
Et cette autre lycéenne de rebondir: « C’est tout bête, mais récemment j’ai utilisé l’application Vinted
pour revendre et acheter des vêtements portés. En faisant ça, j’ai eu l’impression de faire une bonne action. Et c’est tout aussi bête, mais ça m’a fait du bien... ! »