Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Les Lucois séduits par un projet « attrayant » et « riche »
Fier et « passionné » par ce projet, Dominique Lain avait donné rendez-vous aux Lucois jeudi soir, à l’espace Jean-Louis-Dieux, pour leur dévoiler le nouveau visage de la place de la Liberté. Devant un peu moins de 150 personnes, le maire a livré les détails de ce chantier «qui s’inscrit dans une logique de redynamisation du centreville » et les réflexions qui ont mené « à faire des concessions sur la place de la voiture ».
Une immersion 2.0 avec casque de réalité virtuelle
Une fois la présentation faite, l’édile a réservé une surprise aux personnes présentes en les invitant à se plonger dans la future place, de manière virtuelle, casque vissé sur la tête. Une manière plus concrète pour les Lucois d’imaginer à quoi elle ressemblera une fois terminée. Si comme n’importe quel autre projet, celui-ci aura son lot de détracteurs, les premiers retours devraient rassurer Dominique Lain. Marlène, pour qui la place n’est « actuellement pas très jolie et manque de vie », trouve le projet « attrayant » et apprécie l’effort fait pour utiliser le passé du Luc. « On sent qu’il y a eu de la réflexion sur l’histoire et le patrimoine de la commune. » Geneviève, qui habite à proximité de la place, loue, elle, le clin d’oeil et l’hommage faits à Jean-Baptiste Apollinaire Lebas. « En tant que Lucois, on savait qu’il était né ici, mais personne n’avait pensé à lui avant. ». Mis en avant par Dominique Lain lors de sa présentation, l’argument de la diminution du nombre de voitures sur la place a fait mouche du côté d’Andrée, pour qui « moins de voitures, c’est une bonne chose ». La retraitée apprécie également « l’agencement » de la future place et a « hâte d’être à l’année prochaine ». Enfin, Marc estime que ce qu’il a vu « est à la fois riche mais pas trop exubérant » et « porteur pour la suite ». Les habitants qui avaient fait le déplacement se montrent donc curieux et enthousiastes. Il va maintenant falloir faire preuve de patience quelques mois et vivre avec les travaux. « Il va y avoir des gênes, c’est vrai, mais on n’a rien sans rien », tempère Marlène en guise de conclusion.