Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Cap sur l’avenir et le dynamisme économique avec la Soirée de l’Entreprise en Dracénie

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La 6e édition de la Soirée de l’Entreprise en Dracénie a rassemblé, jeudi dernier, artisans et entreprise­s locales malgré la météo maussade. Environ cinquante visiteurs ont assisté à des conférence­s de qualité, organisées par Christian Poncelet, conseiller municipal en charge de l’économie. Le programme visait à aborder trois axes principaux : renforcer l’attractivi­té, optimiser l’activité et développer le capital humain.

Sébastien Coquet, gérant du groupe éponyme, a pris la parole pour partager sa vision du management et du recrutemen­t : «Depuis 2006, nous ne cessons de nous agrandir et de croire aux compétence­s de chacun. Nous sommes aujourd’hui 25 collaborat­eurs dispersés sur 2 structures. Pour fidéliser nos équipes, nous avons mis en place un cahier des charges qui vise à améliorer l’équilibre de nos salariés. L’arrivée d’une directrice des ressources humaines il y a 2 ans nous conforte dans notre choix : créer des entités multiples et complément­aires ».

Une success-story mottoise qui se traduira dès janvier 2025 par l’intégratio­n d’une entreprise d’électricit­é générale au groupe Coquet. Un dynamisme sur lequel les autorités locales peuvent compter, comme l’a souligné Valérie Marcy, maire du village : « Je peux vous assurer que pour nos enfants qui ne savent pas de quoi leur avenir sera fait et dont l’école n’est pas la priorité, pouvoir compter sur des décideurs qui donnent leur chance et embauchent, c’est vital. »

Une jeunesse investie

Une jeunesse qui s’investit et qui s’intéresse à l’économie régionale. Tom Rouvier, développeu­r en freelance, en est l’exemple parfait. Venu à la recherche de contacts, cet informatic­ien nomade est polyvalent, il réseaute donc et se dit satisfait de deux belles rencontres.

Au détour des allées de nombreux témoignage­s semblent indiquer que l’entreprena­riat n’est pas un long fleuve tranquille mais que les temps ne semblent pas aussi difficile qu’il n’y parait. On

parle recrutemen­t, opportunit­é, égalité des chances, financemen­t de projets : les chambres consulaire­s sont là pour aiguiller, les agents de la DPVA pour mieux organiser l’espace des futurs projets portés par nos élus. Les artisans

et leur savoir-faire n’ont pas été oubliés, de même que les associatio­ns ou club d’entreprene­urs, un vecteur essentiel de la dynamisati­on des territoire­s ruraux.

 ?? (Photo V. M.) ?? Sébastien et Laureline Coquet (au centre) ont adopté une culture d’entreprise basée sur la bienveilla­nce et l’engagement : un exemple à suivre.
(Photo V. M.) Sébastien et Laureline Coquet (au centre) ont adopté une culture d’entreprise basée sur la bienveilla­nce et l’engagement : un exemple à suivre.

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