Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Trouvez un job pour cet été

La Maison de l’étudiant de Draguignan relaie, depuis hier, quarante offres d’emploi saisonnier à destinatio­n des jeunes sans expérience profession­nelle.

- ANAÏS GRAND agrand@nicematin.fr

Vous êtes jeune, vous n’avez aucune expérience profession­nelle (ou peu) et vous galérez à trouver un job d’été ? Pas de panique. La Maison de l’étudiant (MDE) a certaineme­nt ce qu’il vous faut.

Le service municipal affiche, depuis hier, quarante offres d’emplois saisonnier­s sur ses vitrines. Les secteurs, eux, sont variés : grande distributi­on, commerce, manutentio­n, animation, service à la personne… Le catalogue sera enrichi jusqu’au mois de juillet. Avec, à l’avenir, des propositio­ns de contrats étudiants. La marche à suivre est simple. Il suffit de se rendre au 247, rue Jean-Aicard, de récupérer les coordonnée­s des recruteurs et de les contacter. En étant munis, bien sûr, d’un CV et d’une lettre de motivation. La procédure varie néanmoins légèrement pour l’aide aux devoirs. «Là, c’est nous qui récupérons les documents de l’étudiant et qui les mettons en contact avec les familles, directemen­t », indique Catherine Roig, la responsabl­e du « Mur des jobs ».

Pas seulement pour les étudiants

Une vingtaine de jeunes ont déjà pris des renseignem­ents dans la matinée. Et pas que des étudiants. Ghislain

Bouffard a 18 ans. Après avoir passé son bac profession­nel, il a rejoint les rangs de la Légion étrangère. Aujourd’hui, le Dracénois cherche à se reconverti­r. « Mais je ne sais pas encore dans quoi. Je suis donc venu chercher un poste pour essayer. » Sa maman, Godeleine, est rassurée : « C’est nous qui solliciton­s les entreprise­s, donc les employeurs sont conscients de la cible de candidats. Ils savent pertinemme­nt que ce sont des jeunes et qu’ils n’ont pas forcément d’expérience », lui explique Catherine Roig.

L’année dernière, pour la troisième édition, presque toutes les offres d’emploi avaient trouvé preneur.

« La précarité des jeunes s’est accentuée »

« On sent qu’il y a de plus en plus de demandes et de besoins. La précarité des jeunes s’est accentuée. Pour eux, travailler un ou deux mois leur permet de démarrer l’année scolaire avec un petit quelque chose », explique la directrice de la MDE, Corinne Jeronne. Si les élèves doivent faire des sacrifices (ils sont 1 000 sur le territoire de la Dracénie), la nourriture sera le premier. « C’est pourquoi on s’efforce de leur trouver le plus de solutions possible. »

Déjà, la structure agit sur la santé et la précarité alimentair­e. Outre les dépistages gratuits le mercredi, la venue d’un psychologu­e, deux fois par semaine, et celle de la Maison des adolescent­s du Var, six à sept étudiants bénéficien­t d’un panierrepa­s offert par Les Restos du coeur. La MDE possède également un stock de produits d’hygiène et a permis l’installati­on d’un food-truck à l’antenne de la faculté de droit. Ce dernier propose des menus à 1 euro (nos éditions précédente­s). « Sans oublier que les associatio­ns du coin nous donnent un coup de pouce ponctuel. »

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Le panel d’offres sera étoffé jusqu’à juillet. Outre les emplois saisonnier­s, des contrats étudiants seront aussi proposés.

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