Du côté de la mairie, on appelle au dialogue

Du côté de la mairie, le discours est bien entendu l’exact opposé de celui du collectif. « Pendant notre campagne électorale, on avait indiqué qu’on voulait dans, le cadre de la transition énergétique, réaliser une opération solaire, explique le maire, David Clercx. On ne savait pas exactement à quoi ça allait correspondre, mais on voulait faire quelque chose. » L’édile et ses adjoints insistent. Un tel projet présente plusieurs avantages. Pour eux, il est déjà avantageux d’un point de vue écologique, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, s’inscrivant ainsi dans la lutte contre le dérèglement climatique. La question financière entre également en jeu, et le sujet n’est pas tabou.

Des solutions alternatives ?

Ce projet rapporterait 175 000 euros par an (pendant 40 ans) à la commune (lire ci-dessus). Une manne financière que David Clercx et ses adjoints estiment extraordinaire pour Camps-la-Source. Pour autant, le maire précise que rien n’est acté et qu’il est ouvert aux solutions alternatives.

C’est donc le moment d’aborder la question du collectif qui s’oppose à ce projet et le supposé manque de communication. « Eux, c’est A ou B, moi c’est A et B. Le dialogue a été un petit peu rompu, mais je suis pour qu’il soit rouvert, continue le maire. Il y a des solutions alternatives qui permettraient d’apporter du “plus” à mon village, je veux évidemment faire ce qui est le mieux pour lui. » L’invitation est donc lancée. Si la Ville se montre favorable à ce projet, c’est la préfecture qui délivrera un éventuel permis de construire. Si le projet doit aboutir, David Clercx estime que le chantier pourrait débuter début 2025.

(Photo doc Frank Muller) La quiétude de Camps est perturbée par le projet.