Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
La cinquantième hurlante
1969 : R. Poulidor (FRA) 1970 : R. Grelin (FRA) 1971 : D. Letort (FRA) 1972 : F. Verbeeck (BEL) 1973 : J. Zoetemelk (NED) 1974 : G. Karstens (NED) 1975 : R. Delisle (FRA) 1976 : F. Verbeeck (BEL) 1977 : B. Thévenet (FRA) 1978 : F. Maertens (BEL) 1979: J. Zoetemelk (NED) 1980 : P. Simon (FRA) 1981 : J. Bossis (FRA) 1982 : S. Kelly (IRL) 1983 : J. Zoetemelk (NED) 1984 : E. Caritoux (FRA) 1985 : C. Mottet (FRA)
: Création de la course. Elle se déroule en un jour et va de Nice à Seillans.
: La course s’installe dans le Var et devient Draguignan-Seillans.
: La compétition prend le nom de Tour du Haut Var.
: Le Tour du Haut Var devient le Tour du Haut Varmatin. 1986 : P. Simon (FRA) 1987 : R. Gölz (ALL) 1988 : L. Roosen (BEL) 1989 : G. Rué (FRA) 1990 : L. Leblanc (FRA) 1991 : E. Caritoux (FRA) 1992 : G. Rué (FRA) 1993 : T.Claveyrolat (FRA) 1994 : L. Brochard (FRA) 1995 : M. Lietti (ITA) 1996 : B. Boscardin (SUI) 1997: R. Massi (ITA) 1998 : L. Jalabert (FRA) 1999 : D. Rebellin (ITA) 2000 : D. Nardello (ITA) 2001 : D. Nardello (ITA) 2002 : L. Jalabert (FRA) 2003 : S. Chavanel (FRA) 2004 : M. Lotz (NED) 2005 : P. Gilbert (BEL) 2006 : Non Attribué* 2007 : P. Pozzato (ITA) 2008 : D. Rebellin (ITA) 2009 : T. Voeckler (FRA) 2010 : C. Le Mevel (FRA) 2011 : T. Voeckler (FRA) 2012 : Tiernan-Lock (G-B) 2013 : A. Vichot (FRA) 2014 : C. Betancur (COL) 2015 : B. Gastauer (LUX) 2016 : A. Vichot (FRA) 2017 : A. Vichot (FRA) L’actuel organisateur de l’épreuve, Serge Pascal, se souvient particulièrement de l’année : « Cette saison, on a eu le prince Albert à Draguignan. Monaco recevait le Tour de France l’année d’après, donc ils venaient voir l’organisation. Pendant un mois, la police monégasque venait pour repérer… Il ne fallait pas que je le dise. J’ai dû mentir au maire de l’époque, Max Piselli ! Au final, il l’a su heures avant. Je pense que c’est l’un des plus beaux souvenirs. Cette année-là, Rebellin gagne. Il est résident monégasque, donc c’est lui qui a remis la coupe. » Que représente cette course pour vous ? Il y a cinquante ans que je l’ai gagnée. À l’époque c’était Nice-Seillans, avec Moïse Puginier à l’organisation. Il suffit de voir le plateau des participants : pratiquement tous les meilleurs sont là.
Vous souvenez-vous de votre victoire, en ? On partait de Nice et il tombait un peu de neige. On n’avait pas d’assistance, à l’époque. je me souviens de René Bertrand, qui tenait un magasin de cycles Mercier. Lorsqu’il a vu que j’étais frigorifié et que je voulais abandonner, il m’a dit: « non non, il va faire soleil !». D’un point de vue vestimentaire, on n’avait pas tout le confort d’aujourd’hui et on sentait plus le froid. Puis, je me suis requinqué et j’ai gagné avec deux minutes d’avance.
Quelles sont les particularités de cette épreuve ? Les premières éditions étaient en altitude et il y avait souvent de la neige. C’est une course qui est très difficile. Il y a des côtes sans arrêt, et le temps y fait beaucoup : est-ce qu’il y aura de la neige, du beau temps… On ne sait pas ! C’est une course très disputée, il n’y a guère de temps mort. Celui qui n’est pas entraîné aura du mal et ne pourra pas s’imposer.
C’est un incontournable du début de saison ? Oui, bien sûr. Maintenant, c’est une classique. On s’en aperçoit vite lorsqu’on regarde le palmarès.
Des coureurs vous ont plu ces dernières années ? Évidemment. Je me souviens d’une année où Jalabert avait gagné. Il conduisait pratiquement ! (rires). Ou celui qui s’est imposé l’an dernier, Arthur Vichot, qui était très bien.
Depuis votre victoire, votre rôle a bien évolué… Maintenant je suis le parrain, l’invité d’honneur. Je suis dans une voiture, confortablement installé ! (rires)