Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Un nouveau proviseur au lycée Camus
Fréjus Homme d’expérience, le nouveau proviseur du lycée Albert-Camus livre sa vision de l’éducation tout en évoquant ses projets pour l’avenir de l’établissement
Je n’aime pas parler de moi. Ce n’est pas mon truc.» Derrière son bureau, fraîchement installé dans ses nouvelles fonctions de proviseur du lycée Albert-Camus, Jacques Bacquet reprend : « Seul compte mon établissement, et tout particulièrement les personnes qui en font la réussite. C’est-àdire l’ensemble des élèves et du personnel, qui ont chacun leur importance. L’excellence étant le but ultime de tout chef d’établissement. » Et non un vain mot, dans l’esprit du nouveau proviseur… « Être dans le discours, c’est bien. Mais la parole ne suffit pas.» Car, à l’orée de sa trentehuitième année dans l’Éducation nationale, Jacques Bacquet se définit avant tout comme un homme de terrain… « Un facilitateur ». Une sorte de « chef d’orchestre » qui, avant l’heure, a su prendre le rythme et, surtout, le temps de découvrir en détail son nouvel environnement… «Nous avons la chance d’avoir ici une excellente équipe pédagogique qui, chaque jour, accompagne les élèves dans leurs projets professionnels », se réjouit le proviseur qui entend ainsi «préserver cette cohésion», tout en développant les atouts de l’établissement. « J’aimerais à la fois être dans la lignée de mes prédécesseurs, et apporter ma petite touche personnelle à l’avenir du lycée. » Autrement dit, « marquer l’empreinte de nos élèves dans la sphère culturelle et, pourquoi pas, les inciter davantage à intégrer le tissu associatif, en organisant des journées spéciales au sein du lycée ». Volonté reflétant l’état d’esprit d’un homme, dont les valeurs ne manquent pas. « Chaque élève doit avoir conscience qu’il n’aura rien sans travail, ni efforts. Et cela, dans le respect des autres et des différences. N’oublions pas que nous sommes dans une République laïque, indivisible et sociale, où l’on ne doit oublier personne ! Je reste donc très attaché à l’entraide et à la mutualisation, mais aussi à l’ouverture aux parents. Nous travaillerons de concert avec eux, et tâcherons au mieux de conserver leur confiance. » Enfin, Jacques Bacquet entend « affiner » ses actions en matière de sécurité, notamment avec l’appui d’experts. Un cocktail éducatif, en somme, destiné à faire en sorte que « chaque élève prenne plaisir à venir étudier tous les matins, dans de bonnes conditions et, surtout, avec un bon esprit collectif ! »
Dans notre République laïque, indivisible et sociale, on ne doit oublier personne ”