À l’institut Stanislas, le directeur Daniel Chapellier entend promouvoir le travail personnel

Trente-deux rentrées scolaires, et une pédagogie à toute épreuve. À laquelle Daniel Chapellier, le nouveau directeur de l’institut Stanislas à Saint-Raphaël – qui succède ainsi à Pierre Boule –, ne dérogera pas cette année. Parisien d’origine, père de quatre enfants et grand-père de huit petitsenfants, ayant par le passé dirigé trois établissements parisiens, le responsable s’est fixé un défi de taille: « Apprendre aux élèves à travailler de leur côté, en dehors des heures de cours. On ne le dit pas assez, mais le travail personnel est un coefficient multiplicateur de la réussite. Au-delà de ma volonté que chacun obtienne son bac, je veux donc que tous sortent d’ici avec de bonnes habitudes de travail. » Et pour y parvenir, Daniel Chapellier compte bien redoubler de vigilance… « J’ai déjà établi des plans de travail, présentés à toutes les classes. J’effectuerai régulièrement des tours dans chacune d’elles pour m’assurer que chaque élève fournisse un travail personnel conséquent.»

Partage et don de soi

Le directeur marque une pause, et sourit : « Ma première impression reste très positive, et l’institut m’a vraiment l’air d’être une belle maison», que l’homme entend continuer à entretenir, et même à embellir... « Dans une volonté d’inciter chacun au partage, des ballons de foot seront mis à disposition pour que les élèves puissent s’amuser ensemble pendant leur temps de pause. Des baby-foots, des billards et autres équipements suivront au cours de l’année. » De même, sur le plan du travail, « les élèves sont vivement encouragés à aider ceux qui auraient besoin d’un coup de pouce». « Le don de soi grandit toujours », poursuit le directeur, qui entend ainsi endosser « un rôle d’éducateur », accompagnant personnellement chaque élève de l’établissement si besoin.

(Photo Michel Johner) Daniel Chapellier, nouveau directeur de l’institut Stanislas, à Saint-Raphaël, souhaite jouer un rôle d’éducateur.