Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Après la rénovation de Cap , l’extension
Démarrés il y a 2 ans à Saint-Laurent-du-Var, les travaux du centre commercial sont bientôt terminés. Laissant la place au colossal chantier d’agrandissement avec 155 boutiques en plus
L’acte 1 touche à sa fin. Près de deux ans après son coup d’envoi, le chantier de rénovation du centre commercial est presque terminé. Un peu de bois manque par ici, quelques finitions sont à faire par là, «des surprises» sont à peaufiner sur la place centrale, mais le plus gros a été fait. « Une réelle prouesse technique », témoigne le directeur de Cap 3000, Roch-Charles Rosier, qui a eu la lourde tâche de gérer, en parallèle, l’exploitation du centre et les travaux titanesques. « On a fait le plus dur », admet-il. Lui qui, avec son adjoint, Anthony Boscher, a suivi en direct l’évolution du chantier qui a fait basculer Cap 3000, inauguré le 21 octobre 1969, dans le XXIe siècle. « Chaque nuit, vers 5 heures du matin, nous recevons un mail du responsable du chantier de nuit qui, photos à l’appui, nous montre et explique ce qui a été fait », témoignent les deux hommes. Mais la transformation est loin d’être terminée. Le 19 septembre, la phase de rénovation sera définitivement achevée et les travaux d’extension commenceront. Officiellement. Car depuis quelques semaines déjà, il se passe pas mal de choses en extérieur, au premier niveau, à proximité de l’Apple store.
« La dalle tirée jusqu’au bout »
L’agrandissement du centre prend forme avec, pour l’instant, la création de plusieurs coques commerciales gigantesques. « Les vitrines seront alignées avec celles existantes à l’intérieur », explique Roch-Charles Rosier. À savoir, celle d’IKKS junior. Ondulées, elles formeront une vague dans la continuité des formes choisies par ailleurs, comme pour la verrière du mail de la Mer, pour « suivre les lignes du Var ». Impossible cependant de s’imaginer ce qui va apparaître progressivement sous les yeux. « La dalle va être tirée jusqu’au bout [avenue Eugène-Donadei] avec le mail au milieu qui va partir vers la gauche pour rejoindre la mer », montre le directeur, plan à l’appui. En rez-de-chaussée, côté Lafayette Gourmet, mais aussi au premier niveau, des boutiques vont remplacer le cabinet médical déjà déplacé, les bureaux de la direction ainsi que les escaliers et ascenseurs vont disparaître. Tout comme le parking. De cent quarante-cinq boutiques actuellement, Cap 3000 va passer à trois cents. Côté parking justement, le plus gros a été fait avec la construction de la structure couverte sur cinq niveaux. « Le centre aura cette hauteur-là», indique Roch-Charles Rosier.
« m au-dessus de la mer »
À côté du silo, ouvert au public il y a déjà un an, l’ancien parking qui fait face au Novotel ressemble à un champ de bataille. Version, guerre des tranchées. Définitivement fermé, c’est donc ici que commence à se créer le centre de demain. Avant d’avancer progressivement vers la mer. « Les fouilles archéologiques viennent de commencer, elles devraient durer une quinzaine de jours », estime le directeur du site. Et l’extension de se poursuivre. Si quelques places de stationnement peuvent encore être construites sur deux niveaux à l’extrémité gauche de Lafayette Gourmet (côté mer), c’est davantage le parking en sous-sol qui va attirer l’attention les mois à venir. Prévue avant l’été puis pour septembre, la fermeture du parking sud ne devrait finalement survenir qu’en janvier. « C’est la terre de la construction du centre qui a été mise de ce côté à l’époque. Ce qui permet aujourd’hui de creuser les deux niveaux de parking sans souci, assure Roch-Charles Rosier. L’étage le plus bas sera encore à quatre mètres au-dessus du niveau de la mer, comme le sont les restaurants “Côté mer”.» Au-dessus, deux niveaux de commerces se dresseront sur les têtes. Et Cap 3 000 de devenir en deux ans «de loin, la plus grosse surface commerciale des Alpes-Maritimes. » 135 000 m² à l’horizon 2018.