Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)

Ce qu’ils en pensent

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Gilbert Bellone, 73 ans, huit Tours à son actif

« J’ai été sur plusieurs Tour de France avec lui, dans la même équipe. Lorsque je gagne l’étape (à Bayonne) en , on était ensemble. On a gardé une amitié. C’était un coureur complet. Ni grimpeur, ni rouleur, mais surtout descendeur. Pour gagner le Tour, il faut être bon partout... »

Daniel Pautrat, 78 ans, journalist­e sur le Tour 1966

« Lucien est arrivé sur le Tour avec la réputation d’être le successeur de Jacques Anquetil. C’était le meilleur amateur français. Il était malin. Il n’était pas très grand et pouvait se faufiler dans le peloton. Il avait une réputation et était jalousé. Il avait son franc-parler. C’était un grand, il l’a montré. »

Georges Chappe, 72 ans, sept Tours à son actif

« Lucien, comme je suis marseillai­s, je l’ai connu en amateurs. On a couru deux ans ensemble en équipe de France. Après, on n’était plus dans la même équipe. C’est un charmant garçon, on a des souvenirs qui nous marquent à vie. Il était bon descendeur et fin tacticien. Il avait tout ce qu’il fallait. »

Daniel Morelon, 72 ans, triple champion olympique de cyclisme sur piste

« Avec Lucien, on avait deux discipline­s différente­s mais je suivais ses résultats. On a fait les Jeux de Tokyo en . Après, il a gagné le Tour, j’étais forcément content pour lui. Après nos carrières, il m’a fait venir à Hyères pour le Vélodrome. »

Gianni Motta, 73 ans, vainqueur du Giro 1966

« Je suis venu volontiers, c’est un ami. Je l’ai connu comme coureur, surtout pour le caractère qu’il avait. Il est toujours souriant. Je l’ai apprécié aussi lorsqu’il était organisate­ur du Tour Méditerran­éen. J’étais invité, j’ai passé de bons jours avec lui. Il a gagné le Tour et moi le Giro, on a communié. »

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