Nicolas Navarro avec science

C’est bien connu, le malheur des uns fait le bonheur des autres, et l’annulation en dernière minute de certaines manifestations a augmenté d’autant le nombre de participants à Saint-Maximin, hier matin. Ainsi, l’équipe du Saint-Maximin athlétic club, dirigée par Franck Peyronel, a battu le record de participation sur l’épreuve. À neuf heures du matin, ils étaient six cent soixante-seize à s’élancer sur le semi-marathon des vignobles, dont quatre cents sur la course des dix kilomètres. De quoi satisfaire toute l’équipe de bénévoles qui a oeuvré à l’organisation, faisant ainsi la réputation de cette manifestation. Le succès populaire était au rendez-vous. Le succès sportif aussi, avec quelques pointures sur la ligne de départ. Vainqueur de l’Aurélien Trail, ici même sur les terres maximinoises en mai dernier, Nicolas Navarro a doublé la mise en s’offrant cette fois le semi-marathon (21 km).

Le  km dans un mouchoir de poche

En vieux loup des pelotons, il a construit sa victoire à coup de patience. Sans trop se livrer dans la première partie de la course, laissant gérer le train à ses concurrents. Mais une fois la mesure de ses adversaires prise, le Varois, pensionnaire du Décathon Bouc-Bel-Air, a mis en place sa vitesse de croisière, pour lâcher un à un ses compagnons de tête. Il a terminé avec une minute et quinze secondes d’avance sur son premier poursuivant, Maxime Bargetto. Julien Devanne complétait le podium, à trois minutes du vainqueur. Chez les filles, la Gardéenne Hélène Billon-Robart faisait la course en tête du départ à l’arrivée, laissant sa principale rivale, Lisel Merello, à quatre minutes. Sur le dix kilomètres, la bagarre a été plus indécise, et la victoire s’est jouée en une poignée de secondes. Vingt-quatre exactement, Nicolas Luxembourg prenant le meilleur sur Fabien Sevilla. La première féminine, Sabine Ehrstrom, devançait quant à elle sa poursuivante, Céline Sannier, de plus de cinq minutes. modifier le semi-marathon pour le faire en une seule boucle au lieu de deux aujourd’hui. Mais cela demande du travail et de la réflexion. Nous y réfléchissons.

Un mot sur l’édition ? On est hyper content. Tout s’est bien passé, il a fait beau, on a eu du monde : que demander de plus !

(Photos I. R.) Nicolas Navarro (dossard , ici dans la foulée de son dauphin Maxime Bargetto), a fait preuve de patience, mais s’est finalement imposé avec une large avance. Chez les filles, Hélène Billon-Robart a fait la course en tête du début à la fin.