Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Les mots du TGV
Arrêts. La durée de certains, ne donnant lieu à aucune descente ni montée de passagers, ne peut s’expliquer que par les transits extra-ferroviaires du mécanicien. Bagages. Leur prolifération, depuis la mise sur roulettes, explique la crise des convois réservés au fret. Classes (lutte des). De moins en moins perceptible depuis que les wagons de seconde se différencient moins par le confort des sièges que par leurs couleurs soigneusement choisies parmi les plus désagréables à regarder. Contrôleur. Surgit sans prévenir mais laisse derrière lui le sillage du parfum offert par son employeur. Compartiment. Le wagon moderne est au wagon ancien ce que le bureaupaysage est au bureau personnel. Compostage. Supprimé depuis que le billet arrive directement par mail. Un gros progrès. Sauf que ceux qui ne possèdent pas d’ordinateur devront renoncer à voyager. Gare. Devrait être assortie d’un point d’exclamation les jours de grève. Quai. Premier ou dernier kilomètre du trajet que la SNCF s’évertue à faire parcourir à pied aux voyageurs les plus âgés. Store. Actionné par deux passagers assis l’un derrière l’autre et généralement de sensibilité différente à l’ensoleillement. Toilettes. Au bout du rouleau bien avant le terminus. Wagon-bar. A mis enfin les agréments du self-service à la portée des
passagers d’un train de luxe.