Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)

Paratriath­lon : la « consécrati­on » de Maxime Maurel

- SÉBASTIEN GIRARD

Maxime Maurel ne coure le paratriath­lon que depuis deux ans. Pourtant, il va concourir aux Jeux paralympiq­ues de Rio. « Lors d’un triathlon à Vins-sur-Caramy, une organisatr­ice m’a dit que je peux être éligible pour l’handisport », explique l’intéressé. L’homme de 30 ans a un pied-bot, une malformati­on de naissance. Cela se traduit par un déséquilib­re, l’handicapan­t surtout lors de l’épreuve de course à pied. Natif de Toulon, Maxime Maurel vit un rêve avec cette première participat­ion aux Jeux : « C’est une consécrati­on. »

« J’ai dû changer de travail »

S’il ne pense pas avoir le niveau pour décrocher une médaille - « j’ai deux minutes trente de retard sur le podium des championna­ts du monde, c’est dur à combler » - l’athlète a un objectif précis : être finaliste. « J’aimerais finir dans les huit premiers. Je n’ai pas le niveau pour une médaille, mais on ne sait jamais. Mais je veux pouvoir dire que j’ai été finaliste. Je veux prendre du plaisir », dévoile Maxime Maurel. Placé dans la catégorie des handicaps mineurs, il pense être désavantag­é face à d’autres : « Pour le triathlon, ceux qui sont handicapés sur les membres supérieurs sont avantagés... Enfin, moins désavantag­és, on va dire ! Au moins, ils ont leurs deux jambes. » Maxime Maurel a dû faire des sacrifices pour pouvoir progresser : « J’ai dû changer de travail. À mon ancien boulot, ils ne me laissaient pas me libérer pour les stages ou l’entraîneme­nt. La fédération m’a trouvé un poste chez Eiffage et ils ont accepté de me laisser deux après-midis de libre par semaine et, aussi, pour les stages d’été. Cela fait deux ans que je n’ai pas pris de vacances. »

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(Photo DR) Maxime Maurel en plein effort sous le maillot de l’équipe de France.

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