Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)

Surf Air, Uber du transport aérien, débarque aussi

- DIANE EGGERMONT

Dans la même veine, le  juillet, la nouvelle compagnie aérienne de vol à volonté Surf Air annonçait la création d’un service de vols illimité, « All you can fly ». Pour   euros par mois, deux vols par jour, en jet privé, sont assurés au départ de l’aéroport Cannes-Mandelieu à destinatio­n de Londres, Dublin et Genève. D’ici , des lignes vers Paris, Barcelone et Amsterdam seront ouvertes. Pour profiter du service luxueux, à condition d’avoir un portefeuil­le bien fourni, certaines conditions doivent être remplies par les futurs passagers. Dans un premier temps, le client doit télécharge­r l’applicatio­n Surf Air sur l’Apple store, « une manipulati­on qui ne prend pas plus de  secondes », détaille Simon Talling-Smith, P.-D.G. de la compagnie [le site Internet de Surf Air permet également de réserver directemen­t son vol Ndlr]. « Les membres de la compagnie doivent ensuite être cooptés et satisfaire aux exigences de sécurité de la compagnie poursuit-il. Et aux règles de sécurité propres à chaque aéroport avant l’embarqueme­nt, bien sûr. Pour faciliter le plus possible la vie des clients, la réservatio­n peut se faire  minutes avant le décollage du jet. »,

Voiturier et WiFi gratuit Les passagers pourront arriver uniquement  minutes avant le départ. Mais attention, la liberté n’est pas totale. Les horaires des vols biquotidie­ns seront établis en avance, en fonction d’un calendrier bien précis « comme toute compagnie aérienne ». Les destinatio­ns n’ont pas été choisies au hasard mais envisagées en fonction du nombre de voyageurs empruntant ces itinéraire­s chaque jour. « Des passagers souvent frustrés de faire la queue et d’attendre longtemps avant les embarqueme­nts qu’ils vivent à longueur de temps pour effectuer très souvent les mêmes trajets ». La clientèle visée correspond à celle qui veut voyager mieux et plus facilement en ces temps de renforceme­nt des règles de sécurité au moment de l’embarqueme­nt. Des travailleu­rs toujours pressés par le temps qui se partagent entre leur lieu de travail et leur résidence secondaire sur la Côte d’Azur. Luxueux jusqu’au bout, le principe inclut un service de voiturier et le WiFi gratuit dans les terminaux.

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