Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Les Hyérois s’offrent le droit de rêver...
À Vaulx-en-Velin (2-0), Hyères a fait parler l’expérience et le sérieux pour passer un tour sans trop trembler. Du travail propre. En coupe, le HFC c’est du costaud (9 buts inscrits et 0 encaissé). Confirmation samedi soir dans le Rhône, où la troupe d’André Blanc a géré son affaire. De l’organisation et de la patience d’abord, puis de la supériorité physique et de l’efficacité ensuite. « C’est dans l’approche que nous faisons la différence en abordant ce match comme un de CFA. À un horaire inhabituel, et face à une bonne équipe de DH avec d’excellents joueurs, comme Esparza (ancien du Sporting Toulon), poussée par un public venu en masse, nous avons fait face avec intelligence », explique le coach. Une première période équilibrée durant laquelle les coéquipiers de Decugis fatiguent leurs adversaires puis une seconde qui, au fil du temps, tourne inévitablement à l’avantage des Varois. Les buts de Ressa, qui profite d’une frappe d’Ouchmid repoussée par le gardien (73e), puis de Pin, auteur d’un tir pleine lucarne (86e), traduisant une mainmise alors totale.
De l’application
De quoi s’offrir le droit de rêver. « Cela fait douze ans et un 32e de finale à Montpellier (2-1) que le club attend ça. Nous sommes à une marche d’y arriver. Il y a eu des grosses surprises comme l’élimination de Nîmes (L2) par Istres (DHR). Donc rien n’est jamais acquis. Il faudra y mettre la même application qu’à Vaulxen-Velin quel que soit le tirage », conclut Blanc. À noter le retour probant d’Aléo et l’aspect décisif d’Ouchmid au sein d’une équipe qui se projette sur la venue de Montpellier samedi à Perruc pour un match crucial de CFA. Nul doute que cette qualification aidera les Hyérois en termes de confiance.