Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)

Fillon sort de son silence et défend son programme «radical»

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«l’harmonisat­ion fiscale »; «un pilier social» «l’adoption d’une directive-cadre sur le travail décent, l’adaptation des normes sociales». Après une quasi-diète médiatique depuis sa victoire à la primaire, François Fillon a lui aussi effectué hier sa rentrée politique. Le candidat de la droite, qui enregistre une baisse de huit points d’opinions favorables dans un sondage Harris Interactiv­e publié lundi, redémarre sa campagne avec de nombreux déplacemen­ts en France – en commençant par Nice le 11 janvier – et à l’étranger. Plusieurs meetings sont également prévus, notamment à Paris le 29 janvier... date du second tour de la primaire de la gauche. À douze jours de son intronisat­ion officielle comme candidat par un Conseil national du parti Les Républicai­ns le 14 janvier, il s’est rendu hier matin dans un centre parisien d’Emmaüs. 9millions de pauvres, et que ces chiffres continuent d’augmenter [...], on ne peut pas parler d’un modèle social qui fonctionne », a argumenté l’ex-Premier ministre. «Moi, je veux changer les choses. La première cause de la grande pauvreté, c’est le chômage, et c’est la raison pour laquelle j’ai un programme économique qui est un programme radical ».

« Pas faisable en cinq ans »

Après les critiques de la gauche et du FN sur ses mesures pour la Sécurité sociale qui concentre les tirs. Ce n’est pas «faisable en 5 ans », rétorque Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI – qui a pourtant intégré l’organigram­me de campagne de François Fillon.

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