Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)

Paris-Nice au sommet

La prochaine édition culminera à près de 1700 m d’altitude, au col de la Couillole, plus haute arrivée d’étape de l’histoire de la course. Le final aura lieu Quai des Etats-Unis à Nice

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Quatre journées favorables aux sprinteurs, un contre-lamontre au sommet du Mont Brouilly, un triptyque sélectif pour terminer : ParisNice, dont le parcours a été présenté hier à Versailles, reliera Bois-d’Arcy (Yvelines) à Nice, où le dénouement aura lieu cette fois quai des Etats-Unis et non plus Promenade des Anglais, martyrisée par l’attentat du 14 juillet dernier. « Pour des raisons de décence, de respect, de mémoire, a expliqué Christian Prudhomme, directeur du Tour de France. Entre les deux éditions de Paris-Nice, il y a eu le 14 juillet et personne ne peut l’oublier ». S’ils ont été comblés par le suspense de l’édition 2016 4 secondes seulement entre le Gallois Geraint Thomas et l’Espagnol Alberto Contador -, les organisate­urs ont cherché à renouveler la recette. Le chrono du Mont Brouilly, où l’étape en ligne avait dû être annulée l’an passé à cause de la neige, sera le premier temps fort. L’arrivée pentue à Fayence ouvrira le week-end avant le col de la Couillole, probableme­nt déterminan­t pour le classement général, avant la courte et toujours nerveuse dernière étape (côte de Peille, col d’Eze). « C’est une montée, qui suivra celle de Saint-Martin - La Colmiane (7,5kmà7,2%),a précisé François Lemarchand, directeur de course. L’ascension de la Couillole est très régulière mais longue, 15,7 kilomètres à 7,1 %, sensibleme­nt plus dure que la Madone d’Utelle l’an dernier. On arrivera à 1678 mètres d’altitude, soit 5 mètres de plus qu’à Valberg en 1999 ».

Sprinteurs en piste avec Milan-Sanremo

En attendant de connaître courant janvier les noms des quatre équipes invitées, en plus des 18 qualifiées d’office (WorldTour), les responsabl­es de l’épreuve ont dévoilé plusieurs noms. Contador (2007, 2009) devrait retrouver un autre double vainqueur, l’Australien Richie Porte (2013, 2015), à côté de l’Allemand Tony Martin (2011) et d’un contingent français de choix (Bardet, Alaphilipp­e, Gallopin, Vuillermoz, Latour). Nombre de sprinteurs sont attendus (Kittel, Greipel, Démare, Bouhanni, Kristoff) dans l’optique de Milan-Sanremo, la première grande classique de la saison. « Cinq des six derniers vainqueurs sont passés par ParisNice », a rappelé Christian Prudhomme qui s’est montré évasif sur le nombre de coureurs au départ. « Notre conviction est clairement exprimée, il faut réduire le nombre de coureurs par équipe, pour des raisons de sécurité et aussi pour densifier la course et la rendre plus incertaine. Est-ce que cela sera fait dès maintenant ou pas ? En tout cas, on continuera à se battre en ce sens. »

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