Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Gregory Annetta adopté par Béziers
Six mois après son arrivée à Béziers, le prestigieux club héraultais onze fois champion de France entre 1961 et 1984, l’ancien troisième ligne du RCT Grégory Annetta dresse un premier bilan de son expérience et nous dévoile sa nouvelle vie.
De quelle manière as-tu appris que tu ne serais plus au RCT ? C’est un accord avec les dirigeants des deux clubs. Béziers cherchait un troisième ligne. L’entraîneur de Béziers m’a appelé et m’a dit que j’allais à Béziers.
Quels rapports as-tu avec tes coéquipiers ? De très bons rapports, c’est un bon groupe. Il y a des vieux, des jeunes. J’ai été très bien accueilli.
Quels sont les différences entre le Top et la Pro D ? En Top , ça va beaucoup plus vite, et les impacts sont plus rudes. En Pro D, le jeu est beaucoup plus coquin.
On voit maintenant que des jeunes ont un bon temps de jeu au RCT. Regrettes-tu d’être parti et de ne pas avoir vécu l’ère Galthié ? Non, je ne regrette pas le fait d’être parti. D’ailleurs, peut-être que je reviendrai. Et je suis content pour mes copains du RCT. Je pense notamment à Rudy (Gahetau) et aux autres avec qui je m’entraînais. Maintenant, ils jouent régulièrement, et c’est une bonne chose.
On parle beaucoup de blessures et de protocoles commotion dans le rugby. Penses-tu que le rugby soit devenu trop violent ? Ce n’est pas que le rugby est trop violent. C’est que maintenant, on est plus dans un jeu de duel et de contact plutôt que d’évitement. Le rugby a juste évolué.
La carte « jeunes » estelle une bonne solution pour l’équipe de France ? Oui, quand on voit les All Blacks ou l’Angleterre, il y a beaucoup de jeunes. Les jeunes ont autant à prouver que les anciens.
Pour conclure, qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour ? Du temps de jeu et de la réussite. C’est mon souhait et la raison pour laquelle je travaille tous les jours.