Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Sous son aile : le tournage a pris de la hauteur
Dans le massif de l’Estérel, au Cap Dramont, le vidéaste Guillaume Voiturier peaufine son premier court-métrage. Le tournage se poursuivra bientôt du côté de Sainte-Maxime
Ça tourne… comme il l’avait imaginé. Peutêtre encore mieux que dans ses rêves : « C’est génial, les conditions météo étaient idéales pour la séquence filmée au Dramont, c’est au-delà de mes espérances », confie avec recul le réalisateur Guillaume Voiturier. Pendant ces heures passées avec son équipe de douze techniciens et son acteur principal, ils ont pu valider en images, des mois de travail en amont sur le script de Sous son aile mêlant handicap et sport extrême. «C’est très excitant de voir l’histoire que l’on a imaginé s’écrire sous nos yeux ». Pour assurer l’évolution de du personnage incarné par David Zella, le scénariste a fait appel à un spécialiste, le président du club d’escalade de Saint-Raphaël, Sébastien Nalepka.
Escalade et rapaces
Le comédien était novice en technique d’escalade mais le réalisateur ne regrette pas son choix. « David a bien fait d’insister pour le rôle car je n’étais pas vraiment sûr au départ ». La grimpe sur une arête rocheuse de 25 mètres de haut sera l’une des scènes fortes du court-métrage traitant du dépassement de soi. « On a filmé des moments clés de l’histoire qui donneront la dynamique au film. Il y avait une petite cascade à répéter avec Sébastien, car ce niveau, cela ne s’improvise pas ». Et pour magnifier cet environnement, il a scénarisé le vol de rapaces autour du grimpeur : des buses Harris, protégées par Belinda Martinez des Aigles du Verdon. Sur ce site protégé, les prises de vue avec les rapaces ont répondu aux attentes de Guillaume Voiturier. À raison d’un jour de tournage tous les quinze jours, le film sera bientôt en boîte… Prochaines prises, toujours avec les rapaces, du côté de Sainte-Maxime. Puis, le tournage prendra encore plus de hauteur en collaboration avec l’association CastelMauboussin (Cuers) qui forme des personnes avec handicap au métier d’assistant de vol. Là encore, les images «Air to air» de cet habitué des vols avec la Patrouille de France seront prises grâce à un second aéronef, celui de l’école de vol. Des sensations extrêmes qui imprimeront sans aucun doute ce premier court-métrage.