Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Fréjus/St-Raphaël se sépare de son coach Cabezas
Dans un petit jour, le Sporting Toulon a dominé le Hyères d’un excellent Ressa avec réussite (-). Insuffisant car dans le même temps Marignane-Gignac a fait le boulot en dominant Bergerac (-). Statu quo en tête. Il faudra donc un miracle lors de la dernière journée car le leader disputera un match des extrêmes à Paulhan-Pézenas, déjà relégué. De son côté le Sporting devra s’imposer à Tarbes et ambitionner de finir au pire meilleur deuxième. En coulisses, la sensation vient des bancs de touche où à la surprise générale André Blanc (Hyères) va succéder à Jean-Noël Cabezas sur celui de l’Etoile. Etonnant tant l’ancien buteur du Sporting avait fait du très bon travail depuis sa prise de fonction...
Fidèle à son tempérament, il choisit ses mots. Au téléphone, le ton est comme toujours posé, mais Jean-Noël Cabezas ne peut dissimuler sa déception. Celle d’être « débarqué » d’un club qu’il entraîne depuis le mois de septembre et le départ de Charly Paquillé. Celle d’être surtout remplacé alors qu’il présente un excellent bilan à la tête de l’Étoile.
Jean-Noël, vous deviez rencontrer le président Alexandre Barbero ce lundi. Qu’est-il ressorti de ce rendez-vous ?
J’ai appris qu’il faisait venir un autre entraîneur pour la saison prochaine. Ce sera André Blanc, l’entraîneur qui est aujourd’hui à Hyères.
C’est une décision pour le moins surprenante. L’équipe a pourtant obtenu de bons résultats depuis que vous la dirigez…
Je rappelle quand même que j’ai repris l’équipe pour la sauver de la descente et que les résultats venant on a fini par penser à la montée. Alors on a raté un match à Martigues (défaite -) qui nous a condamnés pour l’accession en National, mais toutes les séries ont une fin. Et je tiens quand même à dire que si je fais mon bilan depuis que je suis à la tête de l’équipe nous sommes premiers.
Au delà du bilan comptable, il y a le jeu et l’état d’esprit dont vous nous avez souvent parlé. Le groupe semblait bien vivre…
Oui, le vestiaire vivait bien. Les joueurs étaient heureux de venir à l’entraînement. Il y avait un climat de confiance.
À propos de confiance, vous vous sentez trahi ?
Trahi peut-être pas, mais je suis déçu et je le suis aussi de l’apprendre comme ça, à une semaine de la fin du championnat.
Vous avez averti vos joueurs ?
Oui, ils sont au courant et ça avait déjà commencé à fuiter sur les réseaux sociaux.
Vous êtes amer ?
Non, j’ai juste une fois de plus l’impression que ça dessert d’être trop « réglo » dans la vie. Mais je ne vais pas changer ma manière d’être.
Un mot sur votre avenir ?
Le président m’a proposé de rester au club, mais bon… Vous savez, j’ai reçu des propositions voici trois ou quatre mois et je les ai déclinées en pensant construire sur la durée ici. On avait commencé à travailler sur la saison prochaine avec le staff. Je suis aussi déçu pour eux. Mais on va essayer d’être professionnels jusqu’au bout. On a montré une belle image, il faut bien finir.