Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Fanny Alibert: “Au Téléthon,
A 34 ans, la Dracénoise vient d’être nommée responsable de secteur auprès de
Qu’est-ce qui vous motive ? Je fais partie de la génération bébé Téléthon. J’ai grandi avec l’émission à la télévision, quelque part ça m’a un peu bercé. C’était un rendez-vous annuel que je suivais avec ma famille. Mes parents ont toujours été investis dans des associations. J’avais envie de me mobiliser et de me rendre utile, j’ai donc sollicité l’AFM pour savoir s’ils avaient besoin de bénévoles. Ils ont donné une suite favorable. Depuis septembre je fais partie de l’équipe de l’Est-Var.
Comment devient-on responsable de secteur ? J’ai suivi une formation près d’Avignon. Comme moi, il y avait de nouveaux bénévoles de l’AFM mais aussi des personnes qui y sont depuis plusieurs années. Pour eux, il s’agissait d’une remise à niveau. C’était intéressant par rapport au groupe parce que, du coup, j’ai pu échanger avec des personnes qui ont de l’expérience comme bénévoles, mieux comprendre l’histoire, le rôle et le lien que l’on doit avoir avec les organisateurs.
Quel est votre rôle ? Faire le lien avec Paris et les organisations dans chaque commune. Leur distribuer le matériel, leur expliquer les modalités pour les remontées de fonds, être là en appui s’il y a des questions et participer aux manifestations.
Quelles ont été vos premières missions ? Dans la coordination Est-Var nous avons des responsables de secteur mais il nous manque la structuration en amont pour la gestion administrative et financière. Cette tâche est aujourd’hui accomplie par une personne de l’AFM au niveau régional. Nous recherchons donc activement des bénévoles. J’invite d’ailleurs les personnes intéressées à venir vivre les heures avec nous, à faire les tournées dans les communes et à participer aux différentes animations qui seront organisées. Cela permettra de prendre un peu la température et de voir si la personne convient, plaît. Et pourquoi pas, l’année d’après, faire le grand saut ? J’ai également rencontré toutes les organisations, pris connaissance des programmes pour pouvoir communiquer sur les différentes animations.
Les premières manifestations ont débuté le novembre à Lorgues. Pourquoi si tôt ? Au niveau du Téléthon on peut faire des animations de septembre à janvier. Le coeur des manifestations reste le week-end du , et décembre. Cela permet d’avoir du monde sur des événements dans des petites communes. Après, en fonction de la météo, c’est intéressant d’étaler un petit peu les animations pour toucher plus largement le public. C’est du bonus pour sensibiliser. Et puis, par exemple à Lorgues, il y a tellement d’associations qui se mobilisent qu’il est très difficile de les regrouper sur un weekend. Et du coup, quelque part pour satisfaire toutes les propositions des associations, on étale le programme dans le temps.
Comment s’annonce cette e édition ? Cette édition est particulière dans le sens où il s’agit des ans de la création de l’AFM. Un anniversaire placé sous le signe de la victoire. Il faut continuer le combat. Nous avons aujourd’hui beaucoup de résultats. Nous avons une trentaine d’essais thérapeutiques en cours et c’est très encourageant par rapport aux différentes maladies inventoriées. L’AFM permet aussi d’aider les personnes qui souffrent, en améliorant leur condition de vie et leur confort avec du matériel. Aujourd’hui l’objectif est de valoriser tous ces résultats et le travail accompli.
Combien de personnes touchées par la maladie dans l’Est-Var ? L’AFM a enregistré personnes concernées dans le Var. Parmi elles, sont accompagnées sur l’année .
Quelles sont les nouveautés ? Au niveau national, un défi crêpe est lancé. Il faut en vendre millions. Les communes de Draguignan et Lorgues y participent. Au niveau local, les militaires du camp de Canjuers se mobilisent pour la première année. Ils feront un triathlon. C’est une organisation supplémentaire qui se met en place. Ce qui est intéressant dans ce programme, c’est qu’il s’adresse à tous les publics. Toutes les générations peuvent y participer.
L’an dernier, ont été collectés à Draguignan, à Lorgues. Comment expliquez-vous un tel écart ? L’élan de générosité est-il plus suivi dans les villages ? Cela dépend des animations et des projets, s’ils sont fédérateurs. À Lorgues, c’est un peu historique. Il y avait un défi entre le maire et le curé. Chaque édition, ils se lançaient des challenges. Depuis, dans ce village, l’événement a bien pris. Il est devenu important. Après, l’année dernière n’est pas une année de référence, en regard du mauvais temps et du décès de Johnny.
Un message à faire passer ? Chaque euro est important. De la petite commune à la grande. Il n’y a pas de préjugé sur untel qui apporte plus qu’un autre. Toute contribution est hyper importante pour l’AFM. Il ne faut pas se dire : ça ne vaut pas le coup car on n’est pas nombreux. Tout geste est important. Audelà du fait de se dire qu’on participe à une cause, le Téléthon rassemblement de personnes, est aussi un moment de fête.