Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)

Enzo sera-t-il le prochain Mister France ?

Le jeune homme a été sélectionn­é pour le concours Mister France. Une étape régionale décisive a lieu ce soir pour cet élève du Creps qui veut devenir coach sportif

- N. PASCAL

Un garçon de 19 ans qui fait attention à son physique, qui prend soin de lui et de son image. Quelqu’un de superficie­l, alors ? Vous avez tout faux ! C’est un jeune homme réservé, modeste, avec la tête sur les épaules et mûr pour son jeune âge qui se présente aujourd’hui, à Salonde-Provence, à une étape décisive de l’élection nationale Mister France (lire ci-contre). Ce pré-concours régional, Enzo Laconi l’aborde en toute décontract­ion. « Ce n’est que du bonus. Je ferai de mon mieux mais si je ne suis pas pris pour la grande finale à Paris, je passerai à autre chose », explique calmement le Nordiste d’origine, descendu seul à SaintRapha­ël, à l’âge de 17 ans et demi, pour suivre des études de coach sportif au Creps de Boulouris. « Il est indépendan­t, il sait très bien se débrouille­r seul, il a une tête bien remplie », sourit sa maman, fière de son rejeton, bavarde à son sujet. Ses parents l’ont rejoint dans le Sud de la France, et habitent désormais aux Arcs-sur-Argens. Ni étouffants ni indifféren­ts au succès du cadet de la famille, le couple Laconi a trouvé le bon dosage. « On le laisse gérer ses affaires comme un grand, mais on est aussi là pour l’aider ou le conseiller », explique le père, les yeux emplis de tendresse pour son enfant.

« Influenceu­r »

Il faut dire que pour ce dernier, tout s’accélère depuis quelques années. « Il a toujours eu beaucoup

de succès avec les filles, et là maintenant il arrive à mieux gérer sa vie », plaisante, tout fier, le chef de famille. C’est qu’Enzo a lancé sa propre micro-entreprise, à son nom, pour gérer les contrats qu’on lui propose de puis qu’il rencontre autant de succès sur les réseaux sociaux. Il a ouvert, il n’y a pas si longtemps, un compte Instagram où plus de 150 000 personnes le suivent, sans parler de Facebook ou Snapchat. « Je m’y suis mis assez tard, mais je suis content qu’autant de gens soient abonnés à mes comptes. Cela me permet d’être influenceu­r, et donc de me faire quelques petits sous pour payer mes études », admet-il, presque gêné d’être mis ainsi sur le devant de la scène. Influenceu­r ? Comment ça marche ? « Les marques profitent de mon exposition pour vanter les mérites de leurs produits. J’aime bien tout ce qui est mode, bijoux, voitures,

hôtels... C’est sympa », affirme celui qui fait partie de l’agence de mannequina­t VIP Models.

Le physique et le mental

Aussi bien dans ses baskets que dans sa tête, Enzo Laconi sait que le mental compte autant que le physique. « C’est dans le monde du sport qu’on apprend ça. Il n’y est pas pour rien ! D’ailleurs, dans la famille, on a toujours été des compétiteu­rs », avoue le père. Aujourd’hui,

justement, Enzo devra convaincre s’il veut être celui qui ira représente­r la région Paca à Paris. « Je me suis souvent pris des coups quand j’étais jeune. Ça m’a endurci, et ça a forgé mon caractère ». Le jeune Raphaëlois ne se laissera pas faire, ce soir, au préconcour­s régional. Et ce ne sont pas les douze autres candidats qui lui font peur ! On croise les doigts...

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(Photo Dylan Meiffret) Le Raphaëlois a le physique, mais il sait aussi que le mental compte autant.

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